Sélection Bibliorare
Jean JAURÈS (1859/1914). Manuscrit autographe, d’une écriture très difficile à déchiffrer.
Estimation :
4 000 / 6 000 €
Adjudication :
4400 €
Description
8 pp. in-4. [1909].
Précieuses notes, première ébauche de son célèbre discours, Pour la Laïque, prononcé à la Chambre des députés les 10 et 24 janvier 1910, sur la question de la laïcité et de l’enseignement. Publiées sous le titre « Pour la Laïque », ces interventions figurent parmi les textes les plus célèbres de Jaurès.
Sur la première page, figure une mention ancienne : « préparation discours Jean Jaurès 21 avril 1909 ». Cependant, rien ne correspond à cette date ; en revanche, ces notes forment la trame du texte Pour la Laïque, en particulier sur l’unité de l’enseignement : « Comment se résoudra le conflit Petites recettes ? ou écoles séparées ? ». Et d’évoquer, pêle-mêle « l’absolu chrétien », la Réforme, la démocratie l’État, « l’esprit révolutionnaire », Wissembourg, le pape, Barrès et Taine, « L’éternité et l’infini du monde » et St Thomas, Copernic, Bruno, Galilée et Pasteur, Lamennais et Lacordaire, avec les mots qui le caractérisent : « l’esprit du siècle », « les honnêtes gens », etc. « Donc nous pourrons de plus en plus enseigner sans heurter. D’autre part il y a dans le monde de la Révolution une large pensée […] ». D’évoquer encore « le sens de l’unité », « la vie qui se dépasse elle-même », « le sang froid républicain », etc.
Précieuses notes, première ébauche de son célèbre discours, Pour la Laïque, prononcé à la Chambre des députés les 10 et 24 janvier 1910, sur la question de la laïcité et de l’enseignement. Publiées sous le titre « Pour la Laïque », ces interventions figurent parmi les textes les plus célèbres de Jaurès.
Sur la première page, figure une mention ancienne : « préparation discours Jean Jaurès 21 avril 1909 ». Cependant, rien ne correspond à cette date ; en revanche, ces notes forment la trame du texte Pour la Laïque, en particulier sur l’unité de l’enseignement : « Comment se résoudra le conflit Petites recettes ? ou écoles séparées ? ». Et d’évoquer, pêle-mêle « l’absolu chrétien », la Réforme, la démocratie l’État, « l’esprit révolutionnaire », Wissembourg, le pape, Barrès et Taine, « L’éternité et l’infini du monde » et St Thomas, Copernic, Bruno, Galilée et Pasteur, Lamennais et Lacordaire, avec les mots qui le caractérisent : « l’esprit du siècle », « les honnêtes gens », etc. « Donc nous pourrons de plus en plus enseigner sans heurter. D’autre part il y a dans le monde de la Révolution une large pensée […] ». D’évoquer encore « le sens de l’unité », « la vie qui se dépasse elle-même », « le sang froid républicain », etc.
