Vincent d’INDY. L.A.S. « Vincent » à sa « Linon chérie » [Caroline Vincent d’Indy, sa seconde épouse].
Estimation :
150 / 200 €
Adjudication :
200 €
Description
4 pp. in-12. Samedi 11 septembre [1920 ?].
Belle lettre amoureuse. Il évoque sa tristesse, ses photos, ses visites aux Saint-Jean, l’achat d’un précieux collier, ses impôts, son projet de voyage en Sicile. « Ce pays qui fut grec, carthaginois, romain, arabe, normand, espagnol et enfin italien, est bien séduisant par sa diversité même et j’espère que nous en rapporterons de beaux souvenirs ». Puis, l’impatience de retrouver celle qu’il aime. « Je t’arriverai le 27 au matin, je pense, donc, quand tu recevras cette lettre il n’y aura plus que 15 jours à attendre pour se retrouver « dans les bras ». Et il faut que ce soit de vrais bras et que ma Mimi soit bien gaie et contente. Oh ! chérie, tu ne sauras jamais à quel point je t’aime, car tu ne te doutes pas de tout ce que je vais braver pour toi, et de tout ce que je vais peut-être abandonner d’une vie qui dure depuis cinquante ans… Mais je t’aime !... et ça dit tout […] ».
Belle lettre amoureuse. Il évoque sa tristesse, ses photos, ses visites aux Saint-Jean, l’achat d’un précieux collier, ses impôts, son projet de voyage en Sicile. « Ce pays qui fut grec, carthaginois, romain, arabe, normand, espagnol et enfin italien, est bien séduisant par sa diversité même et j’espère que nous en rapporterons de beaux souvenirs ». Puis, l’impatience de retrouver celle qu’il aime. « Je t’arriverai le 27 au matin, je pense, donc, quand tu recevras cette lettre il n’y aura plus que 15 jours à attendre pour se retrouver « dans les bras ». Et il faut que ce soit de vrais bras et que ma Mimi soit bien gaie et contente. Oh ! chérie, tu ne sauras jamais à quel point je t’aime, car tu ne te doutes pas de tout ce que je vais braver pour toi, et de tout ce que je vais peut-être abandonner d’une vie qui dure depuis cinquante ans… Mais je t’aime !... et ça dit tout […] ».
