Suzanne VALADON (1865/1938). L.A.S. à sa « chère et bien chère petite mignonne ». 2 pp. in-8. 3 janvier 1910.
Estimation :
500 / 600 €
Adjudication :
500 €
Description
Belle et rare lettre, d’un ton délirant.
« Combien doux fut le plaisir que vous me fîtes avec votre bonne pensée pour moi. J’ai souvent le souvenir de votre si gracieux visage de vierge du moyen-âge s’estompant au milieu des peintures modernes ayant l’air de les mettre dans l’impossibilité, ces peinturlures d’avancer devant cette simplicité de votre figure qui parle tout un passé d’art qui fut. Mais je suis à côté, toujours à côté de début de ma lettre, car cette fin était pour le commencement = les meilleurs, les plus purs de mes souhaits sont pour la réalisation de ce que peut désirer votre bon petit cœur. Je vous embrasse bien affectueusement, comme j’aurais aimé à embrasser une fillette à moi semblable à vous. Vous priant d’être ma gentille interprète auprès des vôtres pour leur porter mes vœux de bonheur et de santé ».
« Combien doux fut le plaisir que vous me fîtes avec votre bonne pensée pour moi. J’ai souvent le souvenir de votre si gracieux visage de vierge du moyen-âge s’estompant au milieu des peintures modernes ayant l’air de les mettre dans l’impossibilité, ces peinturlures d’avancer devant cette simplicité de votre figure qui parle tout un passé d’art qui fut. Mais je suis à côté, toujours à côté de début de ma lettre, car cette fin était pour le commencement = les meilleurs, les plus purs de mes souhaits sont pour la réalisation de ce que peut désirer votre bon petit cœur. Je vous embrasse bien affectueusement, comme j’aurais aimé à embrasser une fillette à moi semblable à vous. Vous priant d’être ma gentille interprète auprès des vôtres pour leur porter mes vœux de bonheur et de santé ».
