Rodo PISSARRO (1878/1952), peintre, quatrième fils de Camille. 9 L.A.S. à MANZANA-PISSARO (dont 3 sur cartes postales). 15 pp. in-8 et in-12. Avant 1903-1927 et sans date. Une enveloppe.
Estimation :
600 / 800 €
Adjudication :
Invendu
Description
Belle correspondance artistique et familiale.
« C’est étonnant que San Sébastien soit si petit, où vont donc les gens chics pendant la saison, y a pas un quartier qui soit un peu ville ? Nous portons ta décoration chez Bernard demain matin, Bernard l’a vue à Éragny il l’a trouvée belle […].
Alors tu n’as pas vu les plâtras balnéaires, as-tu vu si les cathédrales sont de vains bavardages de la pierre. [..].
Je repartirai vendredi, papa restera encore quelques jours ». « La question matérielle de l’exposition d’eaux fortes est réglée, j’ai tout préparé avant de partir ; d’ailleurs il n’y avait pas grand chose à faire la plupart des eaux fortes étant déjà encadrées puisque ce sont les mêmes ayant figurées à l’exposition Durand Ruel, il n’y a pas de gouache, seulement 91 numéros d’eaux fortes y compris une vingtaine de lithos […].
Comme tu connais beaucoup de monde au salon d’automne, ou si tu es du jury cette année, pourrais-tu veiller à ce que l’organisation de l’exposition marche bien. Pour la salle, rien n’est décidé. C’est Le Bail qui doit la désigner. Je pense que nous aurons une petite salle du haut […]. L’exposition d’eaux fortes est terminée. Cassirer de Berlin nous demande à la faire là bas : est-tu de cet avis ? Lucien demande en ce cas d’exiger l’assurance pour le temps qu’elles quitteront Durand. Nous avons offert une collection du tirage des eaux fortes (10) à la Bibliothèque nationale, au British Museum, au National Galerie de Berlin, au Public Library de New York. Une collection pour toi est à ta disposition. Les plaques sont percées […].
Nous avons exposé chez Bernheim le portrait de Cézanne.
Ce tableau faisait partie du lot des enfants, combien faut-il en demander ? […]
Il faut faire tirer une épreuve d’une eau forte de papa pour envoyer à Berlin à la place d’une vendue chez Durand […] ».
« C’est étonnant que San Sébastien soit si petit, où vont donc les gens chics pendant la saison, y a pas un quartier qui soit un peu ville ? Nous portons ta décoration chez Bernard demain matin, Bernard l’a vue à Éragny il l’a trouvée belle […].
Alors tu n’as pas vu les plâtras balnéaires, as-tu vu si les cathédrales sont de vains bavardages de la pierre. [..].
Je repartirai vendredi, papa restera encore quelques jours ». « La question matérielle de l’exposition d’eaux fortes est réglée, j’ai tout préparé avant de partir ; d’ailleurs il n’y avait pas grand chose à faire la plupart des eaux fortes étant déjà encadrées puisque ce sont les mêmes ayant figurées à l’exposition Durand Ruel, il n’y a pas de gouache, seulement 91 numéros d’eaux fortes y compris une vingtaine de lithos […].
Comme tu connais beaucoup de monde au salon d’automne, ou si tu es du jury cette année, pourrais-tu veiller à ce que l’organisation de l’exposition marche bien. Pour la salle, rien n’est décidé. C’est Le Bail qui doit la désigner. Je pense que nous aurons une petite salle du haut […]. L’exposition d’eaux fortes est terminée. Cassirer de Berlin nous demande à la faire là bas : est-tu de cet avis ? Lucien demande en ce cas d’exiger l’assurance pour le temps qu’elles quitteront Durand. Nous avons offert une collection du tirage des eaux fortes (10) à la Bibliothèque nationale, au British Museum, au National Galerie de Berlin, au Public Library de New York. Une collection pour toi est à ta disposition. Les plaques sont percées […].
Nous avons exposé chez Bernheim le portrait de Cézanne.
Ce tableau faisait partie du lot des enfants, combien faut-il en demander ? […]
Il faut faire tirer une épreuve d’une eau forte de papa pour envoyer à Berlin à la place d’une vendue chez Durand […] ».
