Œnologie. Alfred de VERGNETTE DE LAMOTTE (1806/1886), viticulteur, œnologue, promoteur des vins de Bourgogne, il fit d’importants travaux sur la conservation des vins ; il fut également maire de Beaune.
Estimation :
400 / 600 €
Adjudication :
500 €
Description
5 L.A.S. à « monsieur le marquis » [de Clermont-Tonnerre], 10 pp. in-8. Beaune et Londres, 1863.
Sur les différents qui opposent le Comité d’Agriculture de Beaune à la direction de l’exposition bourguignonne, ce dernier refusant de lui confier les vins.
« J’ai, sur toute cette affaire, tout un dossier de pièces ; lorsque nous rendrons nos comptes, je demanderai qu’elles soient soumises à une commission d’enquête […] ».
Il évoque ensuite l’exposition de Londres au cours de laquelle il expose les vins des différents terroirs de Bourgogne.
« Mr Thénard part le 20 avril pour surveiller l’installation du vin dans les caves et dans les vitrines […].
Je présume que Mr Manon vous a prié de corriger les épreuves du catalogue de l’Yonne. Il ne me l’a pas envoyé et je vous prierai instamment (car le temps presse) si ce travail n’est pas fait, de dire à Mr Manon, de m’adresser comme il l’a fait pour la Côte d’Or et Saône-et-Loire, les épreuves de votre catalogue afin que je puisse les corriger […].
Je viens à la fois et vous rendre compte de ce qui est fait à Londres pour l’exposition collective de nos vins, et me mettre à votre disposition pour le voyage que nous devons faire en Angleterre dans l’intérêt des exposants bourguignons […].
Grâce aux mesures que nous avons prises, nous vinbs sont dans une excellente cave et ont été à l’abri de tout le désordre qui s’est nécessairement produit u palais de Cromwell Road. »
Il lui propose d’effectuer le voyage ensemble et lui donne des instructions à ce sujet. Puis, de Londres, il relate le déroulement du concours.
« Mr Cuvilier n’ayant pas accepté les foncions qui lui avaient été offertes d’expert dégustateur pour les vins de France, la commission impériale et le jury des vins doivent s’entendre pour en nommer un autre. Aussi n’a-t-on encore rien commencé pour nous. Il est très probable que si vous arrivez le 10 juin, vous trouverez encore nos jurés à l’œuvre ; car ils remplissent leurs fonctions avec un zèle effrayant pour leur palais […].
On va publier dans les journaux anglais la relation de notre banquet ; vos toasts y seront insérés. Le mien a été modifié dans un sens plus particulièrement bourguignon […] ».
Sur les différents qui opposent le Comité d’Agriculture de Beaune à la direction de l’exposition bourguignonne, ce dernier refusant de lui confier les vins.
« J’ai, sur toute cette affaire, tout un dossier de pièces ; lorsque nous rendrons nos comptes, je demanderai qu’elles soient soumises à une commission d’enquête […] ».
Il évoque ensuite l’exposition de Londres au cours de laquelle il expose les vins des différents terroirs de Bourgogne.
« Mr Thénard part le 20 avril pour surveiller l’installation du vin dans les caves et dans les vitrines […].
Je présume que Mr Manon vous a prié de corriger les épreuves du catalogue de l’Yonne. Il ne me l’a pas envoyé et je vous prierai instamment (car le temps presse) si ce travail n’est pas fait, de dire à Mr Manon, de m’adresser comme il l’a fait pour la Côte d’Or et Saône-et-Loire, les épreuves de votre catalogue afin que je puisse les corriger […].
Je viens à la fois et vous rendre compte de ce qui est fait à Londres pour l’exposition collective de nos vins, et me mettre à votre disposition pour le voyage que nous devons faire en Angleterre dans l’intérêt des exposants bourguignons […].
Grâce aux mesures que nous avons prises, nous vinbs sont dans une excellente cave et ont été à l’abri de tout le désordre qui s’est nécessairement produit u palais de Cromwell Road. »
Il lui propose d’effectuer le voyage ensemble et lui donne des instructions à ce sujet. Puis, de Londres, il relate le déroulement du concours.
« Mr Cuvilier n’ayant pas accepté les foncions qui lui avaient été offertes d’expert dégustateur pour les vins de France, la commission impériale et le jury des vins doivent s’entendre pour en nommer un autre. Aussi n’a-t-on encore rien commencé pour nous. Il est très probable que si vous arrivez le 10 juin, vous trouverez encore nos jurés à l’œuvre ; car ils remplissent leurs fonctions avec un zèle effrayant pour leur palais […].
On va publier dans les journaux anglais la relation de notre banquet ; vos toasts y seront insérés. Le mien a été modifié dans un sens plus particulièrement bourguignon […] ».
