Lot n° 97

CHER. ▬ •Charles-Benoit FAUVRE-LABRUNERIE (1751/1825), conventionnel montagnard du Cher et administrateur du département. 8 L.A.S. à Pelletier « commissaire du gouvernement près les tribunaux civil et criminel du département du Cher »....

Estimation : 600 / 800 €
Adjudication : 700 €
Description
Touchay, an 8-an 10.


21 pp. in-8. Sur la gestion de ses affaires. On joint 4 P.S. par Fauvre-Labrunerie : 2 bordereaux de comptes et deux quittances (1819-1824).
• Adélaïde de Cour. 38 L.A.S. (122 pp. in-4) à son cousin Charles Alexis Alexandre (1759/1825), révolutionnaire, membre du Tribunat, accompagnées de 9 minutes de réponses (21 pp. in-4). Tannay, Moulins, et château des Billiers (Cher, commune de Bessais-le-Fromental), an 7 – 1809. Adresses et marques postales.
Longue correspondance permettant de suivre la vie de cette châtelaine berrichonne, apparentée à la famille Bérault de Billiers, sous l’Empire. Il y est question de voyages, de littérature, de réceptions, de sa rencontre avec Julie Talma à qui elle confie la lecture de ses manuscrits, etc. « J’habite un beau grand château bien sombre, bien triste, dont les habitants ne sont pas plus gais […].
Je serai j’espère de retour dans mon château qui me plait infiniment mieux que toutes les villes et superbes habitations que j’ai parcourues […].
Le désir de revoir mes manuscrits pour les corriger est toujours subordonné aux moyens de les mettre au jour […].
Je vous prie de les joindre au paquet ci-dessus demandé, afin que je les remette sur le métier ; je renonce à rien faire de nouveau pour le moment et ne veux travailler qu’à perfectionner les anciens […].
Nous nous sommes quittées assez bonnes amies pour être admise dans sa société dont je connois déjà par elle une grande partie. Elle ne m’a pas caché ses faiblesses, il ne faut que la voir et l’entendre pour apprécier les qualités de son ami et de son esprit. Je crois que sa plus grande folie est d’avoir pris le nom de Talma […] ».
• [Jean Baffier (Neuvy-le-Barrois 1851/1920), sculpteur et écrivain berrichon]. 2 intéressantes et émouvantes lettres de son ami Charles Achard, témoignant de la fin de vie difficile et la mort de Jean Baffier. Février-avril 1920. 10 pp. in-8. En-têtes de la revue Le Monde Contemporain.
« Le maître va un peu mieux, mais il est toujours très faible et la paralysie l’empêche toujours de parler. Lui ayant fait part des vœux que vous formez pour son prompt rétablissement, il a essayé de me répondre, mais hélas ! je n’ai pas compris le moindre mot. Il me regardait tout en parlant et je vous assure que j’avais le cœur serré […] ».
[Charles Achard avait publié une notice biographique, Le sculpteur berrichon Jean Baffier, en 1911].
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