RHÔNE. RÉVOLUTION À LYON. 4 pièces signées Agitations révolutionnaires au moment où Nivière-Chol arrive à la mairie de la ville (18 février 1793), déclenchant la fureur des Jacobins qui organisent des troubles et des combats de rue. 18-20...
Estimation :
200 / 400 €
Adjudication :
Invendu
Description
février 1793.
• 2 pièces signées par différents membres des autorités révolutionnaires lyonnaises, relatives à l’arrestation et la condamnation « le nommé Labarge, ancien seigneur de Grézieux la Varenne, aristocrate bien connu accusé d’avoir été rencontré avec un fusil à deux coups bien chargé ». « Dans les circonstances difficile où l’aristocratie a voulu tenter un coup de main, cet homme est plus que suspect [...] ».
• 2 très intéressants comptes-rendus signés, le premier par différents officiers municipaux (Turin, Roch, Pelletier, Sautemouche, Macabeo, Jacob), le second dressé par Dubois, également officier municipal, relatant l’altercation musclée à laquelle ils ont été confrontés par des hommes en armes, lorsqu’ils ont voulu se rendre à l’Arsenal le 18 février 1793 à deux heures du matin « au fin de requérir au commandement du poste de laisser sortir huit pièces de canon destinées au renfort de l’hôtel commun véhémentement menacé par les rumeurs de la chose publique […] ». « Nous lui avons répondu que nous étions une députation de magistrats et qu’il devait nous reconnaître aux marques distinctives dont nous étions décorés, la même sentinelle a crié : « aux armes, halte là, si vous avancez,
je vous tire dessus » […] ».
• 2 pièces signées par différents membres des autorités révolutionnaires lyonnaises, relatives à l’arrestation et la condamnation « le nommé Labarge, ancien seigneur de Grézieux la Varenne, aristocrate bien connu accusé d’avoir été rencontré avec un fusil à deux coups bien chargé ». « Dans les circonstances difficile où l’aristocratie a voulu tenter un coup de main, cet homme est plus que suspect [...] ».
• 2 très intéressants comptes-rendus signés, le premier par différents officiers municipaux (Turin, Roch, Pelletier, Sautemouche, Macabeo, Jacob), le second dressé par Dubois, également officier municipal, relatant l’altercation musclée à laquelle ils ont été confrontés par des hommes en armes, lorsqu’ils ont voulu se rendre à l’Arsenal le 18 février 1793 à deux heures du matin « au fin de requérir au commandement du poste de laisser sortir huit pièces de canon destinées au renfort de l’hôtel commun véhémentement menacé par les rumeurs de la chose publique […] ». « Nous lui avons répondu que nous étions une députation de magistrats et qu’il devait nous reconnaître aux marques distinctives dont nous étions décorés, la même sentinelle a crié : « aux armes, halte là, si vous avancez,
je vous tire dessus » […] ».
