RHÔNE. RÉVOLTE DES DEUX SOUS. Plus de 270 pièces manuscrites. Juin - novembre 1786.
Estimation :
3 000 / 5 000 €
Adjudication :
3000 €
Description
La révolte des deux sous est l’insurrection menée à Lyon en août 1786, par les ouvriers de la soie ; elle a opposé d’un côté l’ancienne administration municipale de Lyon et les soyeux (marchands de soie), et de l’autre les ouvriers tisserands qui réclamaient une hausse du tarif de certaines étoffes. Le 7 août, les ouvriers en soie réclamant l’application d’un tarif promis (une hausse de 2 sols par aune) se mettent en grève. Les chapeliers se joignent au mouvement et le lendemain, des manifestations ont lieu place des Terreaux. Les chanoines-comtes de Lyon jouent les intermédiaires, sans succès. Le mouvement est réprimé le 10 août, avec l’intervention d’un régiment de chasseurs. Le 12 août, trois ouvriers sont condamnés à mort et pendus.
Dossier d’un très grand intérêt pour l’histoire lyonnaise, provenant des archives de Louis Tolozan de Montfort (1726/1811), dernier prévôt des marchands de Lyon (c’est lui qui fit construire la maison des Tolozan sur la place éponyme à Lyon). Il est composé de toute sa correspondance échangée durant cette période de trouble (et particulièrement en août 1786), c’est à dire de très nombreuses lettres reçues, des copies, des notes et les brouillons de ses propres lettres. Parmi les correspondants figurent de nombreuses lettres du comte de Vergennes (le ministre de Louis XVI) et du Duc de Clermont-Tonnerre (commandant en chef la province du Dauphiné), mais également de Calonne, le marquis de Mac Mahon, le baron du Soleil, le Duc de Villeroi, De Launay, La Tour du Pin, le marquis de Scepeaux, le maréchal de Ségur, le marquis de Marcieu, etc. mais également de représentants des ouvriers et de la troupe.
On joint un dossier de la même provenance concernant l’arrestation de Quetan et Berthellier (mai 1786, 18 pièces manuscrites).
Dossier d’un très grand intérêt pour l’histoire lyonnaise, provenant des archives de Louis Tolozan de Montfort (1726/1811), dernier prévôt des marchands de Lyon (c’est lui qui fit construire la maison des Tolozan sur la place éponyme à Lyon). Il est composé de toute sa correspondance échangée durant cette période de trouble (et particulièrement en août 1786), c’est à dire de très nombreuses lettres reçues, des copies, des notes et les brouillons de ses propres lettres. Parmi les correspondants figurent de nombreuses lettres du comte de Vergennes (le ministre de Louis XVI) et du Duc de Clermont-Tonnerre (commandant en chef la province du Dauphiné), mais également de Calonne, le marquis de Mac Mahon, le baron du Soleil, le Duc de Villeroi, De Launay, La Tour du Pin, le marquis de Scepeaux, le maréchal de Ségur, le marquis de Marcieu, etc. mais également de représentants des ouvriers et de la troupe.
On joint un dossier de la même provenance concernant l’arrestation de Quetan et Berthellier (mai 1786, 18 pièces manuscrites).
