COMTE, Auguste Cours de philosophie positive. Paris, Bachelier, 1830-1842.
Estimation :
2 000 / 3 000 €
Adjudication :
9 023 €
Description
6 volumes in-8 (202 x 122 mm) (1) f., VIII, 739 pp., (1) f., 1 tableau dépliant; 724 pp.; 845 pp., (1) f.; XI, 736 pp.; (3) ff., 776 pp. la dernière non chiffrée; XXXVIII, (1) f., 904 pp.: maroquin vert janséniste, dos à nerfs, dentelle intérieure, deux filets sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées sur marbrures (L. Loisellier).
Édition originale de l'ouvrage fondateur d'Auguste Comte (1798-1857).
Exemplaire complet des six volumes parus sur une période de douze ans.
Le premier volume a paru en juillet 1830, quand prenait définitivement fin le règne des Bourbons, aussi cette publication “passa-t-elle un peu inaperçue du public cultivé. Pourtant, avec l'effondrement de la monarchie de droit divin s'écroule un certain type d'explication de l'Histoire, auquel l'inventeur de la ‘sociologie' a substitué un instrument d'analyse moderne” (Boddaert et Orcel).
Les trois derniers volumes traitent de la “physique sociale” qu'il fonde, c'est-à-dire de la “sociologie”; un néologisme forgé pour la 47ème leçon du Cours.
Envois autographes signés sur les cinq premiers volumes:
à M. Bonnin, hommage de l'auteur
A te Comte
Les envois deviendront plus amicaux avec le temps.
Remarquable provenance que celle de ce précurseur de la science administrative, disciple et ami d'Auguste Comte. Charles-Jean-Baptiste Bonnin (1772-1846) fut en effet le premier théoricien de l'administration publique en France, publiant dès 1808, De l'importance et de la nécessité d'un code administratif. “Il avait su mériter [une certaine notoriété] par la qualité des ouvrages qu'il consacra au Droit constitutionnel ainsi qu'à l'organisation et au fonctionnement des services publics. Relus près de cent cinquante ans après leur publication, quelques-uns de ses livres montrent une surprenante actualité. Ils révèlent en leur auteur un remarquable précurseur, injustement méconnu” (Pierre Escoube, Charles-Jean Bonnin, précurseur de la science administrative, 1958).
TRÈS BEL ENSEMBLE, FINEMENT RELIÉ.
Dos légèrement passés. Quelques piqûres.
Bibliothèque nationale, En français dans le texte, 1990, nº 245.
- Boddaert et Orcel, Ces imbéciles croyants de liberté, p. 63
Édition originale de l'ouvrage fondateur d'Auguste Comte (1798-1857).
Exemplaire complet des six volumes parus sur une période de douze ans.
Le premier volume a paru en juillet 1830, quand prenait définitivement fin le règne des Bourbons, aussi cette publication “passa-t-elle un peu inaperçue du public cultivé. Pourtant, avec l'effondrement de la monarchie de droit divin s'écroule un certain type d'explication de l'Histoire, auquel l'inventeur de la ‘sociologie' a substitué un instrument d'analyse moderne” (Boddaert et Orcel).
Les trois derniers volumes traitent de la “physique sociale” qu'il fonde, c'est-à-dire de la “sociologie”; un néologisme forgé pour la 47ème leçon du Cours.
Envois autographes signés sur les cinq premiers volumes:
à M. Bonnin, hommage de l'auteur
A te Comte
Les envois deviendront plus amicaux avec le temps.
Remarquable provenance que celle de ce précurseur de la science administrative, disciple et ami d'Auguste Comte. Charles-Jean-Baptiste Bonnin (1772-1846) fut en effet le premier théoricien de l'administration publique en France, publiant dès 1808, De l'importance et de la nécessité d'un code administratif. “Il avait su mériter [une certaine notoriété] par la qualité des ouvrages qu'il consacra au Droit constitutionnel ainsi qu'à l'organisation et au fonctionnement des services publics. Relus près de cent cinquante ans après leur publication, quelques-uns de ses livres montrent une surprenante actualité. Ils révèlent en leur auteur un remarquable précurseur, injustement méconnu” (Pierre Escoube, Charles-Jean Bonnin, précurseur de la science administrative, 1958).
TRÈS BEL ENSEMBLE, FINEMENT RELIÉ.
Dos légèrement passés. Quelques piqûres.
Bibliothèque nationale, En français dans le texte, 1990, nº 245.
- Boddaert et Orcel, Ces imbéciles croyants de liberté, p. 63
