Jean-Henri, Comte de FRANCKENBERG-SCHELLENDORF et du SAINT-EMPIRE. (Pologne 1726-1804 Pays-Bas), Archevêque de Malines (1759-1801), créé cardinal en 1778. Portrait-Médaillon, bronze (noirci),
Estimation :
250 / 300
Adjudication :
500 €
Description
7 x 4,7 cm, posé sur fond (velours ?) blanc avec mention gravée sur métal cerclant le tout :
"Joes. Henr. S.R.E. Card. A. Franckenbrg. Archiep. Mechlin. P.S. &. 1726".
Sous vitre et cadre de bois doré (diam. : 17 cm), avec suspensoir (pièce non désencadrée).
Buste de profil g., coiffé d'une calotte et vêtu d'une soutane, croix pectorale, large ruban et croix de l'ordre de Saint-Étienne au cou et médaille du même ordre sur la poitrine à g.
Selon Jean Jadot, la pièce, signée sur la coupure "C.F.", pourrait être attribuée par analogie à G. Froment car De Witte, Théod. van Berekel, p. 188, signale un buste pareil signé G. "Froment" (# notes personnelles de J.J.).
Frankenberg était respecté et apprécié de Marie-Thérèse qui lui obtint le cardinalat. Les réformes de Joseph II voulurent écarter et contrôler l'église en exigeant, entre autres, que les prêtres soient tous formés au grand séminaire de Louvain, joséphite et pro-réformateur.
Frankenberg s'agita, fut convoqué à Vienne et s'inclina devant Joseph II en signant une reconnaissance au grand séminaire. Dès son retour, il se dédit. En 1790 éclate la révolution brabançonne. Recherché, il entra dans la clandestinité. S'ensuivirent les divers changements de régime jusqu'à son expulsion des Pays-Bas en 1797, sa démission à l'archevêché et son exil à Breda où il mourut, toujours fidèle au pape.
Provenance : vieux marché à Bruxelles (# notes personnelles J.J.); [Jean Jadot] (sans mention ni cachet).
Exposition : Exposition numismatique. Brux., KBR, mai 1966, n° 1885, p. 172 (attribué à "G. Froment, Médailleur bruxellois ?, fin XVIIIe siècle").
"Joes. Henr. S.R.E. Card. A. Franckenbrg. Archiep. Mechlin. P.S. &. 1726".
Sous vitre et cadre de bois doré (diam. : 17 cm), avec suspensoir (pièce non désencadrée).
Buste de profil g., coiffé d'une calotte et vêtu d'une soutane, croix pectorale, large ruban et croix de l'ordre de Saint-Étienne au cou et médaille du même ordre sur la poitrine à g.
Selon Jean Jadot, la pièce, signée sur la coupure "C.F.", pourrait être attribuée par analogie à G. Froment car De Witte, Théod. van Berekel, p. 188, signale un buste pareil signé G. "Froment" (# notes personnelles de J.J.).
Frankenberg était respecté et apprécié de Marie-Thérèse qui lui obtint le cardinalat. Les réformes de Joseph II voulurent écarter et contrôler l'église en exigeant, entre autres, que les prêtres soient tous formés au grand séminaire de Louvain, joséphite et pro-réformateur.
Frankenberg s'agita, fut convoqué à Vienne et s'inclina devant Joseph II en signant une reconnaissance au grand séminaire. Dès son retour, il se dédit. En 1790 éclate la révolution brabançonne. Recherché, il entra dans la clandestinité. S'ensuivirent les divers changements de régime jusqu'à son expulsion des Pays-Bas en 1797, sa démission à l'archevêché et son exil à Breda où il mourut, toujours fidèle au pape.
Provenance : vieux marché à Bruxelles (# notes personnelles J.J.); [Jean Jadot] (sans mention ni cachet).
Exposition : Exposition numismatique. Brux., KBR, mai 1966, n° 1885, p. 172 (attribué à "G. Froment, Médailleur bruxellois ?, fin XVIIIe siècle").
