BODIN, Jean. De la démonomanie des sorciers. Paris, Jacques du Puys, 1580. I
Estimation :
2500 / 3000
Adjudication :
2 200 €
Description
n-4° : [28]-252 [i.e. 256] ff. (monogramme sur le titre, cahier "e" part. dérelié, mouill. marg. sauf deux plus étendues à la fin de l'ex., qqs taches éparses, minuscules trous de vers marg., notes mss sur le titre, sur la dernière p. et sur la garde sup.). Rel. de l'époque : plein parchemin souple, plat sup. portant en doré "Ex dono D.D. A. Le Chevalier.", dos lisse fleuronné doré (dos et mors renforcés, lég. défraîchi, pet. manque au plat inf., note ms. sur le contreplat inf.). ÉDITION DU XVIe SIÈCLE.
ÉDITION ORIGINALE de ce curieux traité de sorcellerie, "considéré comme le meilleur" (# Dorbon 387) du magistrat Bodin, qui en entreprit la rédaction suite au procès de Jeanne Harvillier auquel il assista.
L'auteur y reflète les opinions de son temps : il croit aux pactes faits avec les démons, à l'évocation des morts et à la copulation charnelle avec les démons. Ouvrage portant sur la térascopie, l'aruspicine et la lycanthropie, les invocations tacites des esprits malins, sur la faveur des grands, la beauté, la richesse, etc. que les sorciers recevraient, l'inquisition des sorciers, les peines, etc. Bodin, (1530-1596), d'abord Ligueur, la Saint-Barthélémy a failli lui être fatale, puis partisan de Henri IV, faisait preuve d'une plus grande tolérance religieuse qu'envers les sorciers. Dans les "Réfutations des opinions de Jean Wier", suivants dans le volume, il préconise de réunir tous les sorciers et sorcières et de les brûler. Wier pense plutôt que les sorciers sont en général des malades et des fous et qu'il ne faut pas les condamner au bûcher. Grande marque de l'imprimeur sur le titre.
# Caillet 1269;
# USTC 1660;
# Dorbon/Bibliotheca esoterica 387 (éd. 1582);
# STC French p. 72;
# pas dans Adams, Machiels, Matagne, Soltész.
Provenance : Paul-Auguste Le Chevalier (mention d'app. ms. et supra libros).
Major work of Bodin on the sorcery and witchcraft. Contemporary parchment (small defects, spine and joints reinforced in leather).
ÉDITION ORIGINALE de ce curieux traité de sorcellerie, "considéré comme le meilleur" (# Dorbon 387) du magistrat Bodin, qui en entreprit la rédaction suite au procès de Jeanne Harvillier auquel il assista.
L'auteur y reflète les opinions de son temps : il croit aux pactes faits avec les démons, à l'évocation des morts et à la copulation charnelle avec les démons. Ouvrage portant sur la térascopie, l'aruspicine et la lycanthropie, les invocations tacites des esprits malins, sur la faveur des grands, la beauté, la richesse, etc. que les sorciers recevraient, l'inquisition des sorciers, les peines, etc. Bodin, (1530-1596), d'abord Ligueur, la Saint-Barthélémy a failli lui être fatale, puis partisan de Henri IV, faisait preuve d'une plus grande tolérance religieuse qu'envers les sorciers. Dans les "Réfutations des opinions de Jean Wier", suivants dans le volume, il préconise de réunir tous les sorciers et sorcières et de les brûler. Wier pense plutôt que les sorciers sont en général des malades et des fous et qu'il ne faut pas les condamner au bûcher. Grande marque de l'imprimeur sur le titre.
# Caillet 1269;
# USTC 1660;
# Dorbon/Bibliotheca esoterica 387 (éd. 1582);
# STC French p. 72;
# pas dans Adams, Machiels, Matagne, Soltész.
Provenance : Paul-Auguste Le Chevalier (mention d'app. ms. et supra libros).
Major work of Bodin on the sorcery and witchcraft. Contemporary parchment (small defects, spine and joints reinforced in leather).
