VIAU (Théophile de). Les Oeuvres du sieur Theophile. Paris, Pierre Billaine, 1621.
Estimation :
12 000 - 15 000 €
Adjudication :
12 532 €
Description
2 parties en un volume in-8 de (12) ff. le dernier blanc, 180 pp., 204 pp., (2) ff. blancs: maroquin janséniste bleu nuit, dos à nerfs, filet doré en encadrement intérieur, tranches dorées (reliure moderne).
►Édition originale de toute rareté.
Placés en tête et non signés, odes et sonnet à la louange du poète sont attribués à Boisrobert, Saint-Amand et Des Barreaux. À la fin des pièces liminaires, un curieux Advis au lecteur rend compte de l'absence de l'auteur, alors en exil: “En l'absence de l'autheur nous avons imprimé ce que nous avons pu recueillir de ses oeuvres, vous ne sçauriez y trouver de l'ordre jusques à la seconde edition, où nous esperons qu' il prendra la peine de les renger & de les corriger.”
Vignette sur le titre de Briot, gravée sur cuivre.
Poète libertin proclamé “prince de la jeunesse”, Théophile de Viau (1590-1626) fut condamné au bûcher en 1625, peine commuée en bannissement perpétuel. Brisé par deux années d'emprisonnement, il mourut quelques mois plus tard, à l'âge de trente-six ans.
•La première partie du recueil renferme le Traicté sur l' immortalité de l'âme;
•La seconde, consacrée aux Poésies, a bénéficié du concours de ses amis parisiens qui ont fourni à l'éditeur d'importantes pièces inédites.
“De Villon à Jean Genet, de Sade à Rimbaud, une lignée de réprouvés ont fait de l'écriture l'instrument de leur refus. Théophile de Viau est de ceux-là. [...] Cette voix trop singulière en son temps vibre de mille résonnances avec la nôtre” (Maurice Lever).
Bon exemplaire relié de neuf.
On a conservé en tête un feuillet de garde d'origine portant la signature: “Montigny d'Albon, 1632.” Les quatre derniers feuillets liminaires ont été reliés par erreur entre les pages 14 et 15.
(►Tchemerzine V, p. 855: “Édition originale extrêmement rare.”
• Saba, Théophile de Viau 2007, pp. 24-25, n° 34.).
►Édition originale de toute rareté.
Placés en tête et non signés, odes et sonnet à la louange du poète sont attribués à Boisrobert, Saint-Amand et Des Barreaux. À la fin des pièces liminaires, un curieux Advis au lecteur rend compte de l'absence de l'auteur, alors en exil: “En l'absence de l'autheur nous avons imprimé ce que nous avons pu recueillir de ses oeuvres, vous ne sçauriez y trouver de l'ordre jusques à la seconde edition, où nous esperons qu' il prendra la peine de les renger & de les corriger.”
Vignette sur le titre de Briot, gravée sur cuivre.
Poète libertin proclamé “prince de la jeunesse”, Théophile de Viau (1590-1626) fut condamné au bûcher en 1625, peine commuée en bannissement perpétuel. Brisé par deux années d'emprisonnement, il mourut quelques mois plus tard, à l'âge de trente-six ans.
•La première partie du recueil renferme le Traicté sur l' immortalité de l'âme;
•La seconde, consacrée aux Poésies, a bénéficié du concours de ses amis parisiens qui ont fourni à l'éditeur d'importantes pièces inédites.
“De Villon à Jean Genet, de Sade à Rimbaud, une lignée de réprouvés ont fait de l'écriture l'instrument de leur refus. Théophile de Viau est de ceux-là. [...] Cette voix trop singulière en son temps vibre de mille résonnances avec la nôtre” (Maurice Lever).
Bon exemplaire relié de neuf.
On a conservé en tête un feuillet de garde d'origine portant la signature: “Montigny d'Albon, 1632.” Les quatre derniers feuillets liminaires ont été reliés par erreur entre les pages 14 et 15.
(►Tchemerzine V, p. 855: “Édition originale extrêmement rare.”
• Saba, Théophile de Viau 2007, pp. 24-25, n° 34.).
