Louis-Hector de VILLARS (1653-1734). Gouverneur de Provence, Maréchal de France. Réunion de trois documents.
Estimation :
200 - 300 €
Description
• Pièce autographe signée, Fribourg 30 juin 1695,1 p. in-8 oblong sur vélin. Quittance de 3750 livres pour ses appointements en tant que gouverneur de la ville de Fribourg. Le texte autographe, difficilement lisible, a été à l’époque retranscrit au verso et contresigné par le Mal de Villars.
• L.S., Paris le 20 novembre 1728, adressée aux Procureurs du Pays de Provence à propos de malversations dans la comptabilité des Etats de Provence et la révocation du syndic BEAUMONT.
2 pp.1/2 in-fol. : « [...] J’apprends Messieurs que votre assemblée a révoqué le syndic Beaumont, je ne puis vous cacher que je suis bien aise qu’elle ait pris cette résolution. Vous aurez pu remarquer que l’esprit de rancune ne règne pas en moy, je dois dire même celuy de justice puisque j’en devois une à la très indigne conduite qu’il a eu avec moy, l’aïant toujours traité avec amitié [...] »
• L.S., Paris 21 décembre 1728, adressée aux Procureurs du Pays de Provence à propos de malversations dans la comptabilité des États de Provence dans laquelle il prend la défense du fils de son homme de confiance André Georges DUGROU, 4 pp.1/2 in-fol. :
« [...] après avoir examiné le mémoire que vous m’avez envoié, je trouve premièrement que Mrs. vos prédécesseurs ont négligé pendant un très grand nombre d’années l’examen de ses comptes [...]
Du reste jugeant sans prévention la conduite du S. Dugrou doit-elle le faire traiter de voleur, les comptes étant de son père et de ses commis ?
Lorsqu’un comptable est accusé de voler vous voulez bien que je vous dise qu’il faut que la preuve en soit claire, et pourquoy l’avezvous continué, si sa faute a été avérée ? [...]»
• L.S., Paris le 20 novembre 1728, adressée aux Procureurs du Pays de Provence à propos de malversations dans la comptabilité des Etats de Provence et la révocation du syndic BEAUMONT.
2 pp.1/2 in-fol. : « [...] J’apprends Messieurs que votre assemblée a révoqué le syndic Beaumont, je ne puis vous cacher que je suis bien aise qu’elle ait pris cette résolution. Vous aurez pu remarquer que l’esprit de rancune ne règne pas en moy, je dois dire même celuy de justice puisque j’en devois une à la très indigne conduite qu’il a eu avec moy, l’aïant toujours traité avec amitié [...] »
• L.S., Paris 21 décembre 1728, adressée aux Procureurs du Pays de Provence à propos de malversations dans la comptabilité des États de Provence dans laquelle il prend la défense du fils de son homme de confiance André Georges DUGROU, 4 pp.1/2 in-fol. :
« [...] après avoir examiné le mémoire que vous m’avez envoié, je trouve premièrement que Mrs. vos prédécesseurs ont négligé pendant un très grand nombre d’années l’examen de ses comptes [...]
Du reste jugeant sans prévention la conduite du S. Dugrou doit-elle le faire traiter de voleur, les comptes étant de son père et de ses commis ?
Lorsqu’un comptable est accusé de voler vous voulez bien que je vous dise qu’il faut que la preuve en soit claire, et pourquoy l’avezvous continué, si sa faute a été avérée ? [...]»
