[LITTERATURE] [TABOUROT (Étienne)]. - Les Bigarrures et Touches du seigneur des Accords. Avec les Apophtegmes du sieur Gaulard. Et les Escraignes dijonnoises. Dernière édition, reveuë & de nouveau augmentée de plusieurs épitaphes, dialogues...
Estimation :
250 - 300 €
Description
& ingénieuses équivoques
À Rouen, chez Loys Du Mesnil, 1640.
5 parties en un volume in-8, (10)-396p-(4)-92-74p-(1)-75p-100 p.
Plein veau glacé, dos à nerfs orné, tranches brique.
38 Figures illustrant notamment les Rébus de Picardie, 4 portraits (dont un répété), bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, le tout gravé sur bois.
Édition collective rouennaise, Titre général en rouge et noir, et titre particulier pour chaque partie, aux même adresse et date :
Les Bigarrures – le quatrième livre des Bigarrures – les Apophtegmes de Gaulard sous le titre Les contes facecieux du sieur Gaulard, gentil-homme de la Franche-Comté bourguignotte –
Les escraignes dijonnaises – les touches du seigneur des Accords.
►Rare recueil du dijonnais Étienne Tabourot (1547-1590), où les jeux de mots et de l’esprit sont à l’honneur.
Le terme de « touche » renvoie au vocabulaire de l’escrime ; les « escraignes » désignaient dans la Bourgogne natale de l’auteur des huttes en terre dans lesquelles les filles des vignerons se réunissaient pour la veillée, et ce nom était par extension appliqué à des contes plus ou moins graveleux.
Cet auteur rabelaisien traite avec une parfaite érudition la question du divertissement langagier. Un véritable traité des mécanisme de l’humour à la Renaissance, Il semble que c’est dans cet ouvrage que l’on vit apparaître pour la première fois le mot de « contrepèterie »
La première bigarrure est parue en 1585.
[Tchémerzine V, 835].
Bon état, feuillets brunis.
Mors inférieurs fendus sur 1 cm.
À Rouen, chez Loys Du Mesnil, 1640.
5 parties en un volume in-8, (10)-396p-(4)-92-74p-(1)-75p-100 p.
Plein veau glacé, dos à nerfs orné, tranches brique.
38 Figures illustrant notamment les Rébus de Picardie, 4 portraits (dont un répété), bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, le tout gravé sur bois.
Édition collective rouennaise, Titre général en rouge et noir, et titre particulier pour chaque partie, aux même adresse et date :
Les Bigarrures – le quatrième livre des Bigarrures – les Apophtegmes de Gaulard sous le titre Les contes facecieux du sieur Gaulard, gentil-homme de la Franche-Comté bourguignotte –
Les escraignes dijonnaises – les touches du seigneur des Accords.
►Rare recueil du dijonnais Étienne Tabourot (1547-1590), où les jeux de mots et de l’esprit sont à l’honneur.
Le terme de « touche » renvoie au vocabulaire de l’escrime ; les « escraignes » désignaient dans la Bourgogne natale de l’auteur des huttes en terre dans lesquelles les filles des vignerons se réunissaient pour la veillée, et ce nom était par extension appliqué à des contes plus ou moins graveleux.
Cet auteur rabelaisien traite avec une parfaite érudition la question du divertissement langagier. Un véritable traité des mécanisme de l’humour à la Renaissance, Il semble que c’est dans cet ouvrage que l’on vit apparaître pour la première fois le mot de « contrepèterie »
La première bigarrure est parue en 1585.
[Tchémerzine V, 835].
Bon état, feuillets brunis.
Mors inférieurs fendus sur 1 cm.
