[DUPIN (Claude)]. Observations sur un livre intitulé: De l'Esprit des loix; divisées en trois parties. S.l.n.d. [Paris, Guérin et Delatour, 1757-1758]. 3 volumes in-8, demi-maroquin rouge avec coins, double filet doré, dos orné, tête dorée,...
Estimation :
1 500 - 2 000 €
Adjudication :
6 187 €
Description
non rogné (Bauzonnet).
Brunet, t. II, col. 893.
Édition définitive, rarissime, de l'une des plus sérieuses réfutations de l'oeuvre maîtresse de Montesquieu, due au fermier général Claude Dupin (1686-1769).
Imprimée sur papier de Hollande, elle se divise en trois parties dans lesquelles l'auteur critique les principes des trois modes de gouvernement définis par Montesquieu, la question de la liberté dans son rapport avec les constitutions, celle du rapport des lois avec la nature des climats, avec la nature du terrain, avec le nombre d'habitants, etc.
Une première version de cette critique parut en 1749, en deux volumes, sous le titre Réflexions sur quelques parties d'un livre...; tirée à quelques exemplaires seulement, elle fut aussitôt détruite par l'auteur lui-même.
Quelques années plus tard, avec la collaboration des pères Plesse et Berthier, Dupin fit paraître cette nouvelle version, plus étoffée, mais qu'il dut également faire disparaître sur les réclamations de Montesquieu et de sa protectrice, la Marquise de Pompadour (cf. Bulletin du bibliophile, 1859, pp. 319-330).
Selon une note de l'imprimeur Delatour, citée par Brunet, cette édition aurait fait l'objet d'un tirage à 500 exemplaires, dont la quasi-totalité a été brûlée par l'auteur, hormis au moins les trente exemplaires offerts à ses amis et les 9 autres découverts en 1837 dans un ballot lors d'un inventaire après décès.
Agréable exemplaire, relié sur brochure par Bauzonnet. Il a figuré au catalogue du fonds de la librairie Crozet, 1841, sous le n°124.
▬On y a joint
•une note manuscrite concernant l'ouvrage (3 pages in-8),
•une lettre signée A. Dupin adressée à Gracchus Babeuf (une page et demie in-8), •ainsi qu'une intéressante lettre autographe signée de Claude Dupin, datée du 7 mars 1750, dans laquelle l'auteur parle de son livre, du tirage à 8 exemplaires seulement de sa première édition, et de sa correction actuelle en vue d'une seconde version (une page et demie in-8 sur papier vergé, trace de cachet de cire rouge).
Traces d'humidité sur les dos.
Brunet, t. II, col. 893.
Édition définitive, rarissime, de l'une des plus sérieuses réfutations de l'oeuvre maîtresse de Montesquieu, due au fermier général Claude Dupin (1686-1769).
Imprimée sur papier de Hollande, elle se divise en trois parties dans lesquelles l'auteur critique les principes des trois modes de gouvernement définis par Montesquieu, la question de la liberté dans son rapport avec les constitutions, celle du rapport des lois avec la nature des climats, avec la nature du terrain, avec le nombre d'habitants, etc.
Une première version de cette critique parut en 1749, en deux volumes, sous le titre Réflexions sur quelques parties d'un livre...; tirée à quelques exemplaires seulement, elle fut aussitôt détruite par l'auteur lui-même.
Quelques années plus tard, avec la collaboration des pères Plesse et Berthier, Dupin fit paraître cette nouvelle version, plus étoffée, mais qu'il dut également faire disparaître sur les réclamations de Montesquieu et de sa protectrice, la Marquise de Pompadour (cf. Bulletin du bibliophile, 1859, pp. 319-330).
Selon une note de l'imprimeur Delatour, citée par Brunet, cette édition aurait fait l'objet d'un tirage à 500 exemplaires, dont la quasi-totalité a été brûlée par l'auteur, hormis au moins les trente exemplaires offerts à ses amis et les 9 autres découverts en 1837 dans un ballot lors d'un inventaire après décès.
Agréable exemplaire, relié sur brochure par Bauzonnet. Il a figuré au catalogue du fonds de la librairie Crozet, 1841, sous le n°124.
▬On y a joint
•une note manuscrite concernant l'ouvrage (3 pages in-8),
•une lettre signée A. Dupin adressée à Gracchus Babeuf (une page et demie in-8), •ainsi qu'une intéressante lettre autographe signée de Claude Dupin, datée du 7 mars 1750, dans laquelle l'auteur parle de son livre, du tirage à 8 exemplaires seulement de sa première édition, et de sa correction actuelle en vue d'une seconde version (une page et demie in-8 sur papier vergé, trace de cachet de cire rouge).
Traces d'humidité sur les dos.
