Francis PICABIA. 1879-1953. Artiste peintre surréaliste.Poèmes et pensées autographes. S.l.n.d. 10 pages in-4 sur 9 feuillets, présentant quelques ratures et mots biffés. ►Ensemble de poèmes de l’époque "dada" des années 1920,...
Estimation :
10 000 / 12 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
composés par Picabia sous forme d’aphorismes, de courts poèmes en vers libres ou en prose.
La glace chanfrétte
dans son langage enchifréne :
demande à ton corps
pourquoi ma mystique
devient une odysséeau contact des sens
de ma vie intérieure (…)
L’amour est presque à sec
un ruisseau clair coule sur les toiles
C’est là que du matin au soir
les hommes nus viennent jouer
avec des petites filles qui rient.
Pensées : "Il faut décapiter les femmes qui font perdre la tête". "Celui qui devient un grand homme n’est plus un homme" "Il faut avoir bien faim pour manger des miettes".
Le dernier texte qui débute ainsi : "Je me suis que je suis rassasié des femmes, il m’est impossible maintenant de les digérer et pourtant j’ai l’estomac vide. Qui m’a poussé à avaler des femmes ? Peut-être le manque d’huitres", est incomplet.
La glace chanfrétte
dans son langage enchifréne :
demande à ton corps
pourquoi ma mystique
devient une odysséeau contact des sens
de ma vie intérieure (…)
L’amour est presque à sec
un ruisseau clair coule sur les toiles
C’est là que du matin au soir
les hommes nus viennent jouer
avec des petites filles qui rient.
Pensées : "Il faut décapiter les femmes qui font perdre la tête". "Celui qui devient un grand homme n’est plus un homme" "Il faut avoir bien faim pour manger des miettes".
Le dernier texte qui débute ainsi : "Je me suis que je suis rassasié des femmes, il m’est impossible maintenant de les digérer et pourtant j’ai l’estomac vide. Qui m’a poussé à avaler des femmes ? Peut-être le manque d’huitres", est incomplet.
