Lot n° 181

Camille SAINT-SAËNS. 1835-1921. Compositeur.14 L.A.S. ou B.A.S. à Arthur Steck (chef d’orchestre) et son fils Paul (peintre). 1887-1917. 18 pp. in-8 et in-12, 5 pp. in-4. ►Belle correspondance intime et professionnelle montrant les liens...

Estimation : 4 000 / 4 500 €
Adjudication : Invendu
Description
très forts unissant Saint-Saëns à la famille Steck :

•1887, concernant la réforme de Paul pour lequel son intervention a été vaine ; sur l’engagement de Mme Masson comme cantatrice et femme de son excellent ami Ernest Masson de la Société des concerts ; Saint-Saëns précise que Gounod l’avait engagé pour chanter mors et vita.
•1890 : annonçant son installation à St-Germain, déclinant une invitation ;
•1902 : il est fâché d’avoir une bronchite et de l’avoir forcé à venir à Londres pour l’exposition ; invitation pour dîner avec Bernadette et Augusta Holmes ; •1906 : J’apprends par mon ami Sizes que vous jouez souvent mes œuvres et que vous les jouez fort bien, ce qui ne m’étonne pas (…).
•1908 : à propos d’un mot d’une de ses cousines qui lui a fait rater son rendez-vous et d’un accident survenu à son ami ; il lui racontera les histoires de Cannes et du mariage princier (…)
Il s’excuse encore : C’est à mettre dans le panier des fautes irréparables avec la dernière gaffe de l’empereur d’Allemagne (…) ;
•1917 : l’obligation d’aller tous les jours à l’Odéon par les grands froids lui a fait beaucoup de mal, mais le résultat est bon : ma musique a plu et l’ensemble fait un très beau spectacle (…).

Il lui promet d’aller le voir avant son départ à Marseille, Monte-Carlo puis à Rome. Il ne l’a pas oublié pour Henri VIII, et ne lui a rien envoyé s’inquiétant de sa santé fragile ; Il ne faut pas tu ailles au théâtre ave ce froid déjà trop vif (…)
C’est ce que Gavani appelait les soirées tyranniques. Mais il y a des cas où ils sont nécessaires (…).

▬Joint
•un quatrain au crayon rouge et bleu avec petit croquis à la fleur.
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