Eugène DELACROIX. 1798-1863. Artiste peintre.L.A.S. au Comte de Mornay. Paris, ce 18. 2 pp. bi-feuillet in-8 ; joint une enveloppe au même destinataire avec petit cachet de cire rouge et marques postales (du 10 janvier 1849). ►Lettre...
Estimation :
2 000 / 2 500 €
Adjudication :
Invendu
Description
évoquant la vieille amitié entre le peintre et le diplomate et collectionneur Charles de Mornay ;
Delacroix avait connu le Comte en 1831, lorsqu’il l’accompagna en mission auprès du sultan du Maroc, à la demande de Louis Philippe. Il s’excuse de ne l’avoir pas vu comme prévu : (…)
Vous avez été assez bon pour venir me voir et j’ai le regret d’avoir été absent dans ce moment-là. Je commence depuis quelques jours seulement et quand il fait beau, à m’aller trimballer en voiture aux Champs Elysées ou aux Tuileries. J’ai fait la bêtise d’aller au bal de Mr le Duc d’Orléans, où par parenthèse, je ne vous ai pas vu, n’y étant resté que 20 minutes environ : car j’ai senti que je n’étais pas fort comme un Turc, quoique je fusse en Turc (…).
Ayant repris des forces, il désire le revoir et discuter, si j’en ai la voix, avant de lui confier cette attention : Gardez-vous des rhumes de gorges (…).
Delacroix avait connu le Comte en 1831, lorsqu’il l’accompagna en mission auprès du sultan du Maroc, à la demande de Louis Philippe. Il s’excuse de ne l’avoir pas vu comme prévu : (…)
Vous avez été assez bon pour venir me voir et j’ai le regret d’avoir été absent dans ce moment-là. Je commence depuis quelques jours seulement et quand il fait beau, à m’aller trimballer en voiture aux Champs Elysées ou aux Tuileries. J’ai fait la bêtise d’aller au bal de Mr le Duc d’Orléans, où par parenthèse, je ne vous ai pas vu, n’y étant resté que 20 minutes environ : car j’ai senti que je n’étais pas fort comme un Turc, quoique je fusse en Turc (…).
Ayant repris des forces, il désire le revoir et discuter, si j’en ai la voix, avant de lui confier cette attention : Gardez-vous des rhumes de gorges (…).
