VIVALDI, Antonio. L’Estro Armonico. Concerti Consacrati all' Altezza Reale di Ferdinando III Gran Prencipe Di Toscana (…) Opera Terza. Libro Primo-[Secondo] (…) N° 50-[51]. Amsterdam, Aux Depens d’Estienne Roger s.d. [1712]. 16 parties en 8...
Estimation :
15 000 / 20 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
volumes in-4 (295 x 22 mm) de pp. 2-23 & 2-21 (Violino primo), 2-15 & 2-16 (Violino secondo), 2-14 & 2-14 (Violino terzo), 2-12 & 2-15 (Violino quarto), 2-11 & 2-12 (Alto primo), 2-11 & 2-12 (Alto secondo), 2-13 & 2-14 (Violoncello), 2-14 & 2-13 (Violone e cembalo), plus 16 titres (un pour chaque partie) et 1 feuillet de dédicace de Vivaldi après le titre de la première partie du Violino Primo, le tout gravé sur cuivre : demi-veau brun, dos lisses ornés en long du titre de l’œuvre et de la mention de l’instrument concerné, plats recouverts d’un beau papier marbré dans les tons rouge, ocre et vert, petits coins de vélin, gardes et contregardes d’origine (reliure du XVIIIe siècle)
►Édition originale, très rare, des douze concertos Op. 3 d’Antonio Vivaldi.
Chaque volume contient, pour un seul instrument, la partition complète de ce corpus divisé en deux livres comportant chacun six concertos pour ensemble à cordes.
Les concertos de Vivaldi – surtout les tout premiers – dominent le XVIIIe siècle à la façon d’un intimidant colosse. Extrêmement populaires dans tous les pays européens, ils devinrent vite un modèle en matière d’instrumentation et contribuèrent à façonner le style orchestral moderne. L’écriture pour orchestre (et pour clavier) de Johann Sebastian Bach a été fortement influencée par Vivaldi. Händel l’admirait aussi : ses Concerti grossi doivent beaucoup au compositeur italien et
à L’Estro armonico en particulier.
Les concertos n° 8, 10 et 11 de L’Estro armonico sont célèbres grâce aux arrangements qu’en fit Bach (les n° 8 et 11 pour l'orgue, respectivement BWV 593 et 596 ; le n° 10 pour un concerto avec quatre clavecins, BWV 1065).
►Les exemplaires des concertos de Vivaldi complets de toutes les parties sont d’une extrême rareté et quasiment absents du marché musical.
Ensemble extrêmement séduisant : les élégantes reliures du XVIIIe siècle, finement exécutées, sont recouvertes de chatoyants papiers marbrés ; la musique est parfaitement conservée.
Annotations tardives à la partie Alto Secondo ;
quelques taches et rousseurs, sans conséquence ;
la première garde de la partie pour violoncelle a été renouvelée ; réfection du coin supérieur de la première garde de la partie Violino primo ;
habiles restaurations aux dos.
Provenance :
•KETTLE, marchand de musique à Londres, avec son étiquette (fin du XVIIIe siècle). –
•"Peter van HOTTEN" (signature à l’encre brune sur le contreplat supérieur du premier volume). –
•Révérend George INNES, directeur de la King’s School à Warwick dès 1792 et pendant un demi-siècle, avec son ex-libris portant une tête de sanglier et la devise écossaise "Be Traist" (Sois Fidèle). –
•André MEYER, cat. 2012, n° 320 (avec le timbre humide apposé lors de la dispersion et une note manuscrite à l’encre du fils du collectionneur).
RISM V 2201 ou 2202. – BUC, p. 1047.
►Édition originale, très rare, des douze concertos Op. 3 d’Antonio Vivaldi.
Chaque volume contient, pour un seul instrument, la partition complète de ce corpus divisé en deux livres comportant chacun six concertos pour ensemble à cordes.
Les concertos de Vivaldi – surtout les tout premiers – dominent le XVIIIe siècle à la façon d’un intimidant colosse. Extrêmement populaires dans tous les pays européens, ils devinrent vite un modèle en matière d’instrumentation et contribuèrent à façonner le style orchestral moderne. L’écriture pour orchestre (et pour clavier) de Johann Sebastian Bach a été fortement influencée par Vivaldi. Händel l’admirait aussi : ses Concerti grossi doivent beaucoup au compositeur italien et
à L’Estro armonico en particulier.
Les concertos n° 8, 10 et 11 de L’Estro armonico sont célèbres grâce aux arrangements qu’en fit Bach (les n° 8 et 11 pour l'orgue, respectivement BWV 593 et 596 ; le n° 10 pour un concerto avec quatre clavecins, BWV 1065).
►Les exemplaires des concertos de Vivaldi complets de toutes les parties sont d’une extrême rareté et quasiment absents du marché musical.
Ensemble extrêmement séduisant : les élégantes reliures du XVIIIe siècle, finement exécutées, sont recouvertes de chatoyants papiers marbrés ; la musique est parfaitement conservée.
Annotations tardives à la partie Alto Secondo ;
quelques taches et rousseurs, sans conséquence ;
la première garde de la partie pour violoncelle a été renouvelée ; réfection du coin supérieur de la première garde de la partie Violino primo ;
habiles restaurations aux dos.
Provenance :
•KETTLE, marchand de musique à Londres, avec son étiquette (fin du XVIIIe siècle). –
•"Peter van HOTTEN" (signature à l’encre brune sur le contreplat supérieur du premier volume). –
•Révérend George INNES, directeur de la King’s School à Warwick dès 1792 et pendant un demi-siècle, avec son ex-libris portant une tête de sanglier et la devise écossaise "Be Traist" (Sois Fidèle). –
•André MEYER, cat. 2012, n° 320 (avec le timbre humide apposé lors de la dispersion et une note manuscrite à l’encre du fils du collectionneur).
RISM V 2201 ou 2202. – BUC, p. 1047.
