[ VOLTAIRE].- Histoire de l’empire de Russie sous Pierre le Grand. [ Genève, Cramer], 1759 [- 1763]. 2 vol. in-8° : xxxix-[1 bl.]-302, [4]-xvi-318 pp.; 3 h.-t. (déchirure à une carte, sans le f. d'errata du t. I qui manque souvent).
Estimation :
150 - 200 €
Adjudication :
280 €
Description
Rel. de l'époque : plein veau, dos fleuronnés dorés à nerfs et étiq. de cuirs brun et vert, coupes guillochées dorées, tranches rouges (lég. frottée au plat inf. du t. 2).
ÉDITION ORIGINALE de ce second ouvrage consacré au monarque, après les "Anecdotes sur le czar Pierre le Grand" (1748), illustré d'un frontispice (médaille à l'effigie de la fille de Pierre, la tsarine Élisabeth), de 2 grandes cartes dépliantes partiellement aquarellées (Russie d'Europe et d'Asie) par d'Anville et d'un bois (camps turcs et russes opposés par la rivière Pruth).
L'ouvrage fait suite à une demande russe de panégyrique auquel Voltaire ne répondit pas, privilégiant "une histoire "philosophique" qui mettra l'accent sur le fondateur de la nation russe : en brossant un tableau des réformes, il veut montrer que, par sa civilisation, la Russie nouvelle appartient l'Europe des Lumières" (Dict. de V.) mais il déforme la perspective historique en présentant le tsar comme un novateur "ex nihilo" et privilégie les sources occidentales malgré l'abondante documentation (récits de voyage, ouvrages d'histoire...) envoyée par les Russes.
Dictionnaire de Voltaire. Brux., Centre d'Action laïque, 1992, p. 102
ÉDITION ORIGINALE de ce second ouvrage consacré au monarque, après les "Anecdotes sur le czar Pierre le Grand" (1748), illustré d'un frontispice (médaille à l'effigie de la fille de Pierre, la tsarine Élisabeth), de 2 grandes cartes dépliantes partiellement aquarellées (Russie d'Europe et d'Asie) par d'Anville et d'un bois (camps turcs et russes opposés par la rivière Pruth).
L'ouvrage fait suite à une demande russe de panégyrique auquel Voltaire ne répondit pas, privilégiant "une histoire "philosophique" qui mettra l'accent sur le fondateur de la nation russe : en brossant un tableau des réformes, il veut montrer que, par sa civilisation, la Russie nouvelle appartient l'Europe des Lumières" (Dict. de V.) mais il déforme la perspective historique en présentant le tsar comme un novateur "ex nihilo" et privilégie les sources occidentales malgré l'abondante documentation (récits de voyage, ouvrages d'histoire...) envoyée par les Russes.
Dictionnaire de Voltaire. Brux., Centre d'Action laïque, 1992, p. 102
