PASQUIER (Estienne) - La Main ou œuvres poétiques faits sur la main de Estienne Pasquier – Paris, Michel Gadouleau, 1584 – In-4 : [11] f. (/12), 43, [1] f. errata –
Estimation :
200 - 250 €
Description
Reliure du XIXe, demi-veau brun, dos orné à nerfs, tranches dorées.
(Sans le 12e f. liminaire : portrait de Pasquier par Thomas de Leu, rousseurs, reliure frottée, mors faibles, coins émoussés.)
216 pièces de poésies rédigées en français, grec et latin.
► “Édition originale, très rare, de ce recueil de poésies de Gilles Durant, Henri Estienne, Amadis Jamyn, Et. Pasquier, Nic. Rapin, Sc. de Sainte-Marthe, Ad. Turnèbe, etc, faites à propos d’un portrait où Pasquier avait été peint sans mains.”
Etienne Pasquier, avocat au Parlement de Paris, venu assister aux grands jours de Troyes, voulu se faire peindre par un artiste flamand qui se trouvait dans la ville. Le portrait était déjà commencé lorsque E. Pasquier manifesta le désir d’être représenté un livre à la main. Mais il était trop tard car le peintre avait laissé les mains en dehors du tableau. L’écrivain composa aussitôt un distique latin qui devint alors inséparable du tableau “Nulla hic Paschasio manus est, lex Cincia quippe// Caussidicos nullas sanxit habere manus”.
Une lutte poétique s’ensuivit, à la manière de La Puce de madame des Roches. Catalogue Morgand et Fatout 1876 n°2293, Tchemerzine IX, 88 – Brunet VIII, 172.
▬ On joint du même
Les Œuvres meslées, contenant plusieurs discours moraux, lettres amoureuses & matières d’Estat – Paris, Jean Petit-Pas, 1619 – in-8 : [16], 798 p. – veau ancien, dos orné à nerfs, p. de titre rouge.
(Tache au titre, petites rousseurs éparses, reliure usagée mais solide, le titre, le 8e et le dernier f. ont été adroitement refaits à la plume.)
(Sans le 12e f. liminaire : portrait de Pasquier par Thomas de Leu, rousseurs, reliure frottée, mors faibles, coins émoussés.)
216 pièces de poésies rédigées en français, grec et latin.
► “Édition originale, très rare, de ce recueil de poésies de Gilles Durant, Henri Estienne, Amadis Jamyn, Et. Pasquier, Nic. Rapin, Sc. de Sainte-Marthe, Ad. Turnèbe, etc, faites à propos d’un portrait où Pasquier avait été peint sans mains.”
Etienne Pasquier, avocat au Parlement de Paris, venu assister aux grands jours de Troyes, voulu se faire peindre par un artiste flamand qui se trouvait dans la ville. Le portrait était déjà commencé lorsque E. Pasquier manifesta le désir d’être représenté un livre à la main. Mais il était trop tard car le peintre avait laissé les mains en dehors du tableau. L’écrivain composa aussitôt un distique latin qui devint alors inséparable du tableau “Nulla hic Paschasio manus est, lex Cincia quippe// Caussidicos nullas sanxit habere manus”.
Une lutte poétique s’ensuivit, à la manière de La Puce de madame des Roches. Catalogue Morgand et Fatout 1876 n°2293, Tchemerzine IX, 88 – Brunet VIII, 172.
▬ On joint du même
Les Œuvres meslées, contenant plusieurs discours moraux, lettres amoureuses & matières d’Estat – Paris, Jean Petit-Pas, 1619 – in-8 : [16], 798 p. – veau ancien, dos orné à nerfs, p. de titre rouge.
(Tache au titre, petites rousseurs éparses, reliure usagée mais solide, le titre, le 8e et le dernier f. ont été adroitement refaits à la plume.)
