Lot n° 87

VERLAINE (Paul).

Estimation : 2000 / 3000
Adjudication : Invendu
Description
[À l'Aimée]. Poème autographe, s.d. [Paris, septembre 1893 (?)]. Une page in-12. Sonnet autographe de Paul Verlaine dans une version très raturée, peut-être de premier jet car elle offre une douzaine de variantes. Le poème paraîtra dans la Revue blanche de février 1894 sous le titre « Contre la jalousie » (Paul Verlaine, Œuvres poétiques complètes, Pléiade, p. 997), avant d'être inséré la même année dans la seconde édition de Dédicaces sous son titre définitif « À l'Aimée » (ibid., p. 628). Principales variantes : v. 3, rayé mais lisible : « Et les voici », remplacé par : « Pour, disais-tu... » – v. 4, rayé mais lisible : « Autour de ma photo », « Autour de mon portrait », « ... où la grace agonise » remplacés par : « Autour de ce portrait où "ma grâce" agonise » – v. 5, rayé mais lisible : « Pauvre photo ! Mais, moi j'y pense... » remplacé par : « Pauvre photo ! Mais, j'y pense... » – v. 6, rayé mais lisible : « Quand mes yeux fatigués dormiront congrument », « Quand mes yeux fatigués se (?) clôront... », remplacés par : « Quand mes yeux fatigués se seront clos dûment » – v. 8, manuscrit : « Il sera de saison, chérie, alors exquise » ; imprimé : « Il sera de saison alors, chérie – exquise » – v. 12, rayé mais lisible : « Faire par un expert un beau tableau ... », « Un tableau ... », remplacé par : « Faire par un coiffeur de choix, sur des fonds peints » – v. 13, rayé mais lisible : « D'avance un tombeau... », « D'avance le tombeau, dès lors beau de la jeunesse... », remplacé par : « D'avance le tombeau, lors pleuré sans astuce, ... » – v. 14, rayé mais lisible : « Qu'il m'eût fallu garder pour le regret sincère », « Qu'il fallait que M... » remplacé par : « Du jeune homme qu'il aurait fallu que je fusse ». Encre passée.
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