Description
bouche.
Paris, Charles de Sercy, 1692.
In-12, veau tacheté, dos orné, roulette sur les coupes, tranches mouchetées (Reliure de l'époque).
► Édition originale extrêmement rare du traité de confiserie le plus complet de son temps. Elle est illustrée d'une planche hors texte repliée, offrant « la première représentation de table en perspective dans un livre de cuisine » d'après J.-M. Chatelain, et de deux plans de table tirés dans le texte, le tout gravé sur bois. Faisant suite à son Cuisinier royal et bourgeois publié l'année précédente, le livre d'office de Massialot fut en son temps un véritable best-seller et fut réimprimé tout au long du XVIIIe siècle.
« Toute la confiserie de l'époque, avec des recettes très détaillée, s'y trouve rassemblée, écrit G. Oberlé : comment utiliser les différentes sortes de sucres, recettes pour les abricots, amandes, cerises, groseilles, noix, prunes, poires, coings, cotignacs, oranges, citrons, limons, cédrats, compotes, pâtes de fruits, massepains, meringues, macarons, tourtes, pâtes croquantes et feuilletées, liqueurs, café, thé, chocolat, eaux-de-vie, sirops, etc. ».
Selon J.-M. Chatelain, « on peut considérer l'ouvrage de Massialot comme une synthèse du livre d'office du dix-septième siècle. Il intègre en effet, dans l'instruction pour les liqueurs, un chapitre consacré aux manières de préparer le café, le thé et le chocolat, qui jusqu'alors faisaient l'objet de traités à part, cependant que l'instruction pour les fruits, en présentant les époques de maturité des fruits à déguster crus ou la façon de les conserver naturellement, développe une matière que, parmi les traités de confiture, seul celui de Bonnefons avait abordée auparavant ».
Reliure habilement restaurée.
Vicaire, 453 – Livres en bouche, n°125 – Cagle, n°320 – Oberlé, n°94 (contrefaçon sous la même date).