Jean COCTEAU. 4 L.A.S., 1953 et 1960, à Edmonde Charles-Roux ; 2 pages in-8 et 2 pages in-4.
Estimation :
600 - 800 €
Adjudication :
708 €
Description
─ Santo-Sospir 29 août 1953.
Il a été tres malade a son retour d'Espagne, remonte a peine la pente et se sent trop faible pour ecrire. Il indique quelques textes pour Vogue :
«En outre je ne ferai jamais mieux que Le Portrait de Mounet Sully qui fut recite par Bovy en mars 1941 pour le centenaire de la Comedie Francaise et que celui de Sarah dans Reines de France chez Grasset».
Il conseille aussi son Foyer des Artistes (Plon 1947), qui reunit des séries d'articles et de portraits sur le monde du spectacle parus dans Comoedia et d'autres journaux :
«Ces textes sont peu connus et pas du public de Vogue, et cela fera de belles pages. Faites des coupures en mettant des points - et demandez chez Grasset et Plon qu'on vous laisse publier sans mettre que cela vient d'un livre.
Expliquez leur mon état de santé et que c'est un service qu'ils nous rendent»...
─ 30 septembre.
«Je vais envoyer un texte qui n'abime pas vos étonnantes images. Je m'y mettrai dès qu'un travail qui me travaille me laissera un peu tranquille»...
─ 30 novembre.
Elle a du recevoir son texte et il la prie d'appeler M. Peyraud à la banque Lehideux, car «j'ai une petite société et n'ai plus le droit de passer le moindre texte sans qu' ils en décident le prix»...
Il n'a pas oublié sa promesse et a réservé sa tapisserie exposée au musée Grimaldi-Picasso d'Antibes, pour la publier dans Vogue :
il propose «une grande page en couleurs», pour laquelle il recommande un photographe...
─ 23 avril 1959 [1960].
«J'ai fait, avec Menton, une œuvre qui n'existe nulle part au monde.
Pourquoi parler de l'Église d'Angleterre [fresques de Notre Dame de France à Londres] puisqu'on n'a pas parlé de la Salle des Mariages»»...
Il a été tres malade a son retour d'Espagne, remonte a peine la pente et se sent trop faible pour ecrire. Il indique quelques textes pour Vogue :
«En outre je ne ferai jamais mieux que Le Portrait de Mounet Sully qui fut recite par Bovy en mars 1941 pour le centenaire de la Comedie Francaise et que celui de Sarah dans Reines de France chez Grasset».
Il conseille aussi son Foyer des Artistes (Plon 1947), qui reunit des séries d'articles et de portraits sur le monde du spectacle parus dans Comoedia et d'autres journaux :
«Ces textes sont peu connus et pas du public de Vogue, et cela fera de belles pages. Faites des coupures en mettant des points - et demandez chez Grasset et Plon qu'on vous laisse publier sans mettre que cela vient d'un livre.
Expliquez leur mon état de santé et que c'est un service qu'ils nous rendent»...
─ 30 septembre.
«Je vais envoyer un texte qui n'abime pas vos étonnantes images. Je m'y mettrai dès qu'un travail qui me travaille me laissera un peu tranquille»...
─ 30 novembre.
Elle a du recevoir son texte et il la prie d'appeler M. Peyraud à la banque Lehideux, car «j'ai une petite société et n'ai plus le droit de passer le moindre texte sans qu' ils en décident le prix»...
Il n'a pas oublié sa promesse et a réservé sa tapisserie exposée au musée Grimaldi-Picasso d'Antibes, pour la publier dans Vogue :
il propose «une grande page en couleurs», pour laquelle il recommande un photographe...
─ 23 avril 1959 [1960].
«J'ai fait, avec Menton, une œuvre qui n'existe nulle part au monde.
Pourquoi parler de l'Église d'Angleterre [fresques de Notre Dame de France à Londres] puisqu'on n'a pas parlé de la Salle des Mariages»»...
