Lot n° 231

[WOOD (Robert)]. Les Ruines de Balbec, autrement dite Héliopolis dans la Coelosyrie. Londres, 1757. — In-folio, 555 x 370 : (1 f.), 28 pp., 46 planches.

Estimation : 3 000 - 4 000 €
Adjudication : Invendu
Description
Veau écailles, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).

♦ Édition originale française, parue de concert avec l'édition anglaise, de cette étude archéologique et architecturale des ruines de la ville antique de Baalbek au Liban.

Cet ouvrage fait suite à celui consacré à Palmyre paru en 1753. Tous deux étaient le fruit de l'expédition que l'archéologue anglais Robert Wood (1717-1771) entreprit au début des années 1750 en compagnie des archéologues James Dawkins, John Bouverie et le dessinateur Giovanni Battista Borra. Lors de ce périple, ils commencèrent par visiter Smyrne, Sardes, Pergame, Constantinople, Éphèse et l'Égypte.
Ce n'est qu'en 1751 qu'ils arrivèrent à Palmyre puis à Baaldek, après être passé à Damas.

L'ouvrage, écrit et publié par Wood, débute par plus de 20 pages de textes où l'auteur donne des descriptions détaillées de l'emplacement et de l'état des ruines, l'histoire du voyage ainsi qu'une analyse des inscriptions trouvées.

Elles sont suivies de 46 planches, la plupart dépliantes, montrant des coupes, des vues ou encore des plans, gravées par Thomas Major et Paul Foudrinier d'après les dessins de Giovanni Battista Borra.

Exemplaire enrichi à l'époque de la copie manuscrite, sur 22 pages de 2 colonnes chacune, des Observations sur les antiquités de Balbec par Mr Mariette et de la Description des ruines de Balbec par les Sieurs Giraud et Sautet deux françois qui allèrent les visiter en 1705.

On trouve également, à la fin, l'article sur l'ouvrage paru dans le numéro de juin 1760 du Journal des sçavans. Les 10 pages que forme l'article ont été découpées puis rapportées au centre de 5 feuillets blancs.

Charnières fendues, coins émoussés, frottements d'usage, coiffes arrachées. Quelques rousseurs éparses sans gravité.

▬ Provenance :
• De Bure (cat. 1834, n° 1583, d'après le catalogue Borluut).
• François-Xavier Borluut de Noortdonck, avec son ex-libris (cat. II, 1858, n° 4540).
Il était issu d'une des plus grandes et des plus anciennes familles belges. Ayant été initié à la bibliophilie par son père, il réunit l'une des collections les plus riches et les plus importantes de l'époque en Belgique.

L'ex-libris que l'on trouve ici est celui de son père, qu'il utilisa à son tour pour les ouvrages de grand format.
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