Lot n° 71

SAINT-SAENS (Camille). 8 lettres autographes signées, adressées au docteur Degorce, du 14 janvier au 11 aout 1914. Enveloppes timbrées conservées. Correspondance principalement consacrée à la santé de son compagnon, Gabriel (Geslin), dans...

Estimation : 400 / 500
Description
laquelle Saint-Saens manifeste sa grande inquiétude au docteur Degorce.
-Carte postale datée de Louqsor le 14 janvier 1914. « Enchanté d’apprendre que l’état de Gabriel s’est amélioré … ».
-Lettre datée du 17 mars 1914 sur papier à entête de l’Hotel de Paris, Monte-Carlo. 4 pages in-8. Dans cette lettre il est heureux « des bonnes nouvelles de notre malade ». Plus loin, « la nouvelle de l’assassinat de Calmette m’a callé bras et jambes ; la nécessité de faire travailler mes chanteurs m’a procuré une utile distraction … ». Il termine sa lettre, avec son ironie habituelle, en déclinant la proposition du doct Degorce d’etre son secrétaire.
- Lettre datée du 21 mars 1914 sur papier à entête de l’Hotel de Paris, Monte-Carlo. 1 page. Au sujet du traitement de Gabriel.
- Lettre datée du 22 mars 1914 sur papier frappé d’une couronne rouge (Palais de Monaco). 3 pages in-12. « … Je voudrais que, comme venant de vous (souligné), vous mettiez dans la tête de Gabriel qu’il me faut prendre un domestique et le réduire au rang d’auxiliaire en l’élevant à celui d’intendant général. Il ne pourra pas m’accompagner à Lisbonne … ».
- Lettre datée du 29 mars 1914, sur papier à entête du Palais de Monaco. 3 pages. « Mariez-vous, cher docteur, quoi qu’il en coute … » Longue diatribe sur les femmes.
- Lettre datée du 1° avril, sur papier à entête du Grand Hotel de la Cloche à Dijon. 1 page : « Nous arriverons demain soir à Paris. Gabriel sera à votre disposition vendredi matin ».
- Lettre du 8 mai 1914, sur papier à entête de l’Hotel Terminus à Bordeaux. 2 pages. « Ne croyez pas que Gabriel aime se faire plaindre par moi ; c’est tout le contraire (…) Si on l’opère, je veux être là pour le voir tous les jours et pour lui soutenir le moral. (…) »
- Lettre datée du 11 aout 1914, papier à entête du 83 bis rue de Courcelles. 4 pages (sans enveloppe). « Mon pauvre Gabriel ne se guérit toujours pas… Paris est peu encombré … N’étant plus dérangé à chaque instant j’en profite pour travailler….Bien des ruines, bien des deuils nous attendent ; mais l’Allemagne est perdue … » .
Camille Saint-Saens, né à Paris le 9 octobre 1835 et décédé à Alger le 16 décembre 1921, est un pianiste, organiste et compositeur français de l'époque post-romantique.
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