Lot n° 420

MITTERRAND, François. Willy Brandt. - Harold Wilson. - Carlos Rafael et Fidel Castro. Manuscrit autographe. [Paris], juillet et août 1972.

Estimation : 300 - 500 €
Adjudication : 4 160 €
Description
AVENTURES, ÉVÉNEMENTS ET ANEC-DOTES POLITIQUES DES ANNÉES 70.

10 pp. in-8 (215 x 148mm), papier à en-tête de l’Assemblée nationale, le texte semble complet.

“Brandt. Mardi 22 août. Malchance, réserve, malentendu, nous n’arrivons pas à nous rencontrer, Brandt et moi, sinon entre deux portes (...)
Brandt me donna rendez-vous pour un voyage en chemin de fer dans son wagon spécial de Stuttgart à Mayence (...) le café bu, je me levai pour regarder contre la vitre (...)
Devant nous défilait une ville ininterrompue ou presque, si rares étaient les trous d’ombre où survivait l’existence précaire du monde antérieur (...) quand je le quittai en gare de Mayence, il me retint un moment par l’épaule et me dit : “j’aimerais que vous le sachiez, je suis le dernier allemand du nord à supporter l’Europe latine” (...)

Mercredi 23 août : la réflexion de Brandt sur l’Europe que j’ai noté hier me rappelle celle qu’il me fit un soir à Porto : “Au lendemain de la dernière guerre, il fallait à l’Allemagne un chancelier pour l’Ouest : elle eut Adenauer. Elle eut ensuite besoin d’un chancelier pour l’Est, ce fut moi. Maintenant, elle veut un chancelier pour l’Allemagne (...) ;
Wilson [1 p.].

Lundi 21 août. Invité par Wilson à Chequers (...) pour une conférence des leaders de l’Internationale socialiste”... François Mitterrand rapporte une anecdote : “Edward Heath avait fait remplacer pour la venue de Georges Pompidou les portraits en pied de certains vainqueurs de la France (...) ;

Mercredi 7 juillet [1972], L’Aurore publie ce matin l’extrait que voici du discours prononcé à Hambourg par Valéry Giscard d’Estaing” [2 pp.] ;
(...) Schmidt. “Par une dépêche de l’AFP, j’apprends qu’Helmut Schmidt vient d’accorder une interview (...) ;

Carlos Rafael. [2 pp.] “Le soir de notre arrivée à Cuba, Fidel Castro nous reçut à dîner”..., récit des conversations, quelqu’un se plaint des fatigues du voyage, Carlos Rafel, devant Castro, dit ceci : “je connais un moyen qui vous procurera le sommeil (...) je dispose sur ma table de nuit, le journal du Parti communiste. Je me couche. Je prends et ouvre le journal. Eh bien, je ne dépasse jamais quatre lignes sans tomber dans un sommeil si profond qu’il faut me réveiller le lendemain matin”. J’observais Fidel Castro”....
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