Lot n° 630

STENDHAL. Correspondance de Stendhal (1800-1842). Éditée par A. Paupe et P. A. Chéramy. Paris, Charles Bosse, 1908.

Estimation : 1 000 - 2 000 €
Adjudication : 2 210 €
Description
LE JEUNE MITTERRAND LECTEUR DE STENDHAL.

EXEMPLAIRE COMPORTANT UNE NOTE AUTOGRAPHE DE FRANÇOIS MITTERRAND ET UNE VINGTAINE DE MARQUES DE LECTURE AUTOGRAPHES DANS LES MARGES, PRINCIPALEMENT DANS DES LETTRES À PAULINE, QUAND IL S’AGIT DE BONHEUR, DE LECTURES ET DE FEMMES.

Préface de Maurice Barrès. 3 volumes in-8 (245 x 160mm)

ILLUSTRATION :
3 portraits de Stendhal placés en frontispices

─ NOTE DE LECTURE AUTOGRAPHE DE FRANÇOIS MITTERRAND :
“ce qui augmente encore ces dispositions, c’est qu’il n’est pas très bien portant et que la vie militaire le fatigue. Ainsi profite-t-il de toutes les occasions pour la quitter...” (11 lignes à l’encre violette, sur papier quadrillé) ; une vingtaine de traits verticaux dans les marges, au crayon ou à l’encre violette (principalement dans le premier volume)

RELIURES :
Dos à nerfs de chagrin brun, plats de papier marbré, premiers plats des couvertures conservés.

─ NOTE AUTOGRAPHE DE FRANÇOIS MITTERRAND :
“Chez Cayla, 27/2/1963, les 3 vol. 150 (fr.)”.
Papier à en-tête de l’Assemblée nationale.

Premiers plats des couvertures endommagés, déchirure marginale aux derniers feuillets du troisième volume.

Un de ces traits de lecture se trouve en marge d’une lettre à Pauline de 1810 (p. 358) : “lire le matin un livre où la sensibilité soit un peu en jeu ; vers les trois heures, faire quelques visites nécessaires ; dîner avec volupté, au frais, tranquillement ; le soir, être avec des femmes aimables ou aimées, fuir comme la mort les conversations d’hommes, l’aigreur, la vanité et le noir de la vie”.
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