Rainer Maria RILKE - Lettre autographe signée « R.M. Rilke » adressée à Robert Télin. Château de Berg-am-Irchel (canton de Zurich), 10 décembre 1920. 2 pp. in-8, cachet rouge de la Librairie Robert Télin à Paris (18 mai 1923) sur le...
Estimation :
800 - 1 000 €
Description
premier feuillet.
A propos des œuvres de Baladine Klossovska dont il souhaite encourager les ventes à l’approche de Noël.
« Si je vous écris ce petit mot à la hâte, ce n’est pas encore pour vous engager de m’envoyer les livres que vous conservez pour moi -, ce sera pour plus tard.
Mais je tiendrais à réveiller par ce petit signe l’aimable intérêt que vous avez si activement témoigné aux épreuves que Madame Klossowska est venue vous confier pour la vente; cela avait si bien commencé, grâce à votre zèle, maintenant il serait bien gentil, si on pouvait, pour Noël, préparer à Mme K. de nouveau une surprise agréable ! Ne voyez-vous pas le moyen, d’aviver un peu l’intérêt de quelque amateur pour les estampes qui restent à vendre ?
Excusez-moi de vous en occuper, mais c’est le moment de la fête qui vous fera comprendre ma démarche.
Est-ce que vous avez déjà adressé à M. Georges Reinhard le ‘Mutus Liber’; je le crois de retour de son voyage d’Angleterre.
Je suis tout heureux de ce grand et glorieux succès que Pitoëff vient de remporter ! [avec sa pièce La Tragique histoire d’Hamlet, prince de Danemark, créée le 1er décembre au théâtre Pitoëff de Genève]... »
L’artiste peintre Baladine Klossowska (1886-1969), élève de Pierre Bonnard, sera le dernier amour de Rilke. Elle vint s’installer en Suisse en 1919 avec ses deux fils Erich et Balthasar Klossowski, ce dernier, devint le peintre plus connu sous le nom de Balthus. Elle illustra notamment Les Fenêtres de Rilke qui fit l’objet d’une publication posthume enrichie de dix eaux-fortes (1927).
A propos des œuvres de Baladine Klossovska dont il souhaite encourager les ventes à l’approche de Noël.
« Si je vous écris ce petit mot à la hâte, ce n’est pas encore pour vous engager de m’envoyer les livres que vous conservez pour moi -, ce sera pour plus tard.
Mais je tiendrais à réveiller par ce petit signe l’aimable intérêt que vous avez si activement témoigné aux épreuves que Madame Klossowska est venue vous confier pour la vente; cela avait si bien commencé, grâce à votre zèle, maintenant il serait bien gentil, si on pouvait, pour Noël, préparer à Mme K. de nouveau une surprise agréable ! Ne voyez-vous pas le moyen, d’aviver un peu l’intérêt de quelque amateur pour les estampes qui restent à vendre ?
Excusez-moi de vous en occuper, mais c’est le moment de la fête qui vous fera comprendre ma démarche.
Est-ce que vous avez déjà adressé à M. Georges Reinhard le ‘Mutus Liber’; je le crois de retour de son voyage d’Angleterre.
Je suis tout heureux de ce grand et glorieux succès que Pitoëff vient de remporter ! [avec sa pièce La Tragique histoire d’Hamlet, prince de Danemark, créée le 1er décembre au théâtre Pitoëff de Genève]... »
L’artiste peintre Baladine Klossowska (1886-1969), élève de Pierre Bonnard, sera le dernier amour de Rilke. Elle vint s’installer en Suisse en 1919 avec ses deux fils Erich et Balthasar Klossowski, ce dernier, devint le peintre plus connu sous le nom de Balthus. Elle illustra notamment Les Fenêtres de Rilke qui fit l’objet d’une publication posthume enrichie de dix eaux-fortes (1927).
