BERTRAND (HENRI-GATIEN, COMTE DE). Guerre d'Orient. Campagnes d'Egypte et de Syrie, 1798- 1799. Mémoires pour servir à l'histoire de Napoléon, dictés par lui-même à Sainte-Hélène. Paris, Au Comptoir des Imprimeurs-unis, 1847. 2 volumes...
Estimation :
2 500 - 3 000 €
Adjudication :
4 297 €
Description
in-8, chagrin rouge, encadrement de filets dorés et à froid, chiffre au centre, dos orné, roulette intérieure, doublure et gardes de papier moiré ivoire, tranches dorées (J. Lesort).
Davois, t. I, p. 84.
Édition originale.
À Sainte-Hélène, Napoléon occupa une grande partie de son temps à dicter ses mémoires à ses compagnons d'exil. L'un de ceux-ci était le grand-maréchal Bertrand, le seul à avoir participé à l'expédition d'Égypte. [...] Napoléon le choisit pour lui dicter ses mémoires sur la campagne d'Égypte et de Syrie. [...] Ces mémoires constituent une histoire générale de l'expédition, présentée de la façon dont l'Empereur souhaitait la transmettre à la postérité (cf. Meuleneare, pp. 154-155).
Henri-Gatien Bertrand (1773-1844) rencontra Napoléon en 1797 en Italie et resta l'un de ses plus proches généraux, d'où son surnom de «fidèle d'entre les fidèles». Il fut l'un des plus braves soldats du premier Empire. Aide de camp de l'Empereur depuis 1805, il reçut le grade de chef de bataillon à la bataille des Pyramides, colonel à la bataille d'Aboukir puis promu général de brigade après la bataille d'Héliopolis.
Exemplaire du Comte Randon (1795-1871), Gouverneur général de l'Algérie de 1851 à 1858, relié à son chiffre frappé dans un manteau d'hermine couronné.
Jacques-Louis-César, Comte de Randon, participa à la campagne de Russie et fut nommé sous-lieutenant après la bataille de la Moskova.
Aide de camp de son oncle, le général Marchand, il fut promu au grade de colonel en 1838 et débuta une brillante carrière militaire en Afrique.
Gouverneur Général à Alger en 1851, il reçut le bâton de Maréchal en 1856 puis s'occupa du ministère de la Guerre de 1859 à 1867.
L'exemplaire porte sur une garde, cet envoi signé de la main du fils du général Bertrand :
À son Excellence le Général de Division Cte Randon Gouverneur Génal de l'Algérie. Tribut de reconnaissance et d'hommage respectueux Baron Alphonse Bertrand.
Fraîche et élégante reliure de Lesort.
Sans l'atlas de 18 cartes.
Faux-titres et titres roussis.
Davois, t. I, p. 84.
Édition originale.
À Sainte-Hélène, Napoléon occupa une grande partie de son temps à dicter ses mémoires à ses compagnons d'exil. L'un de ceux-ci était le grand-maréchal Bertrand, le seul à avoir participé à l'expédition d'Égypte. [...] Napoléon le choisit pour lui dicter ses mémoires sur la campagne d'Égypte et de Syrie. [...] Ces mémoires constituent une histoire générale de l'expédition, présentée de la façon dont l'Empereur souhaitait la transmettre à la postérité (cf. Meuleneare, pp. 154-155).
Henri-Gatien Bertrand (1773-1844) rencontra Napoléon en 1797 en Italie et resta l'un de ses plus proches généraux, d'où son surnom de «fidèle d'entre les fidèles». Il fut l'un des plus braves soldats du premier Empire. Aide de camp de l'Empereur depuis 1805, il reçut le grade de chef de bataillon à la bataille des Pyramides, colonel à la bataille d'Aboukir puis promu général de brigade après la bataille d'Héliopolis.
Exemplaire du Comte Randon (1795-1871), Gouverneur général de l'Algérie de 1851 à 1858, relié à son chiffre frappé dans un manteau d'hermine couronné.
Jacques-Louis-César, Comte de Randon, participa à la campagne de Russie et fut nommé sous-lieutenant après la bataille de la Moskova.
Aide de camp de son oncle, le général Marchand, il fut promu au grade de colonel en 1838 et débuta une brillante carrière militaire en Afrique.
Gouverneur Général à Alger en 1851, il reçut le bâton de Maréchal en 1856 puis s'occupa du ministère de la Guerre de 1859 à 1867.
L'exemplaire porte sur une garde, cet envoi signé de la main du fils du général Bertrand :
À son Excellence le Général de Division Cte Randon Gouverneur Génal de l'Algérie. Tribut de reconnaissance et d'hommage respectueux Baron Alphonse Bertrand.
Fraîche et élégante reliure de Lesort.
Sans l'atlas de 18 cartes.
Faux-titres et titres roussis.
