BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). — La Folle journée, ou le Mariage de Figaro, comédie en cinq actes, en prose. — [Paris], Au Palais-Royal, Ruault, 1785. — In-8, veau marbré, dos lisse orné, tranches rouges (Reliure de l’époque).
Estimation :
300 - 400
Adjudication :
Invendu
Description
Édition originale du chef-d'œuvre de Beaumarchais.
Composée en 1778 mais représentée la première fois le 27 avril 1784, après plusieurs années de censure, la pièce est considérée comme l’un des signes avant-coureurs de la Révolution française.
Danton ira jusqu’à dire :
« Figaro a tué la noblesse ».
Exemplaire annoté par un lecteur de l’époque, qui a laissé notamment cet astucieux commentaire sur le titre du volume :
Et voicy le quinze millième exemplaires, dont le premier suffisoit pour le loger à la Bastille, mais il n’a été que 5 jours à St Lazare ne vivant que d’eau et de sucre... et d’humiliation.
Lu la plume à la main, le texte est marqué de nombreux soulignés et accolades marginales ; un feuillet manuscrit est joint au volume.
─ De la bibliothèque :
• Bonnier de Montfort, avec ex-libris du XVIIIe siècle gravé par J.-B. de Ganhy.
Reliure usagée, coiffe de tête rognée, mors supérieur fendu, des rousseurs.
Tchemerzine, I, 491 – En français dans le texte, n°178 – PMM, n°230.
Composée en 1778 mais représentée la première fois le 27 avril 1784, après plusieurs années de censure, la pièce est considérée comme l’un des signes avant-coureurs de la Révolution française.
Danton ira jusqu’à dire :
« Figaro a tué la noblesse ».
Exemplaire annoté par un lecteur de l’époque, qui a laissé notamment cet astucieux commentaire sur le titre du volume :
Et voicy le quinze millième exemplaires, dont le premier suffisoit pour le loger à la Bastille, mais il n’a été que 5 jours à St Lazare ne vivant que d’eau et de sucre... et d’humiliation.
Lu la plume à la main, le texte est marqué de nombreux soulignés et accolades marginales ; un feuillet manuscrit est joint au volume.
─ De la bibliothèque :
• Bonnier de Montfort, avec ex-libris du XVIIIe siècle gravé par J.-B. de Ganhy.
Reliure usagée, coiffe de tête rognée, mors supérieur fendu, des rousseurs.
Tchemerzine, I, 491 – En français dans le texte, n°178 – PMM, n°230.
