Lot n° 64

LAMARTINE (Alphonse de).

Estimation : 300 - 400 EUROS
Adjudication : 280 €
Description
Ensemble de 2 pièces autographes signées.– Manuscrit poétique autographe. « Chanter quand la saison qui fait monter les sèves / Donne aux lys leur parfum, à la Vierge ses rêves, / Quand du doux rossignol l'amour renfle la voix, / Quand accoudé sur l'herbe aux racines des frênes / On entend gazouiller mille notes sereines / Dans son cœur, dans les eaux, dans les airs, dans les bois, / Chanter n'est pas chanter, c'est respirer deux fois ! » (7 alexandrins sur une p. in-8 oblong). Première strophe de son poème « Chanter et prier » : originellement paru en juillet 1852 dans la Revue de Paris, ce poème était une réponse à Augustine Blanchecotte, qui avait écrit en juin 1851 le poème « À M. Alph. de L. ». En 1855, la poétesse publia conjointement son poème et celui de Lamartine dans son propre recueil Rêves et réalités. – Lettre autographe signée [probablement à son ami Ferdinand de Capmas]. Genève, 20 septembre 1841. Lettre de consolation à son correspondant dont il a reçu une lettre exprimant la tristesse, et qu'il invite à venir le rejoindre à Mâcon. « ... Ma vie est ce que vous savez. Travail, tristesse, politique, affaires et amitié... Montherot [son beau-frère et ami François de Montherot] viendra faire de mauvais vers et de bonnes plaisanteries. Il n'en fait plus de bons. Moi plus du tout... » (3 pp. in-8). Joint, une copie manuscrite ancienne de sa parodie de la chanson de Gustave Nadaud «  Pandore ou les deux gendarmes », composée pour se moquer de celui-ci qui avait préféré dîner chez la princesse Mathilde plutôt que chez lui : « ... Chansonnier, vous avez raison. »
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