Lot n° 215

George sand. Aquarelle originale découpée et collée sur papier, 1855 ; 21,7 x 13,6 cm (encadrée).

Estimation : 600 / 800
Adjudication : 800 €
Description
Aristolocha pistolochia ; la feuille est datée en bas à gauche par Alexandre Manceau, le compagnon de George Sand : « Spezia – 5 mai 1855. G.S. ».{CR} Christian Bernadac, George Sand, dessins et aquarelles (Belfond, 1992), n° 214. Très tôt, George Sand s’était passionnée pour la botanique, grâce à son ami Jules Néraud dit le Malgache… « La curiosité amusée se transforme en passion de spécialiste une dizaine d’années plus tard, et George Sand ne cessera d’herboriser, de classer, jusqu’aux derniers jours de sa vie. Sa correspondance en atteste et les collections envahiront peu à peu les placards de Nohant et de Gargilesse. Au printemps de 1855, George Sand très éprouvée par la mort de Jeanne, la fille de Solange et d’Auguste Clésinger – Jeanne avait six ans –, part pour l’Italie avec Manceau et Maurice. Leur séjour se prolongera deux mois. Sur le chemin du retour, avant d’embarquer à Gênes, ils s’arrêtent à Florence, Carrare et La Spezia. George Sand vient d’apprendre la mort de son ami le Malgache, Jules Néraud, le botaniste. Elle n’a pas pu, à La Spezia, cueillir et dessiner cette “petite Aristoloche” sans penser à celui qui lui avait fait connaître ses premières joies d’herboriste. »
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