CAYLUS, Comte de & MAJAULT, Michel
Estimation :
150 EUR
Adjudication :
300 €
Description
Mémoire sur la peinture à l'encaustique et sur la peinture à la cire. Genève et se vend à Paris, Vve Tilliard, Saugrain et Lamy, Barrois, 1780. In-8, portrait, (1) ff., 133 pp., (2) ff., 2 pl. h. t., br., couv. factice déf.
Remise en vente de l'édition originale de 1755 avec titre de relais. Arrière-arrière-petit-fils d'Agrippa d'Aubigné et fils de la marquise de Caylus, mémorialiste de la fin du règne de Louis XIV, Anne-Claude, comte de Caylus (1692-1765), fit paraître en 1755 son mémoire sur la peinture à l'encaustique et à la cire alors qu'il venait d'initier la publication (1752/1767) de son vaste «Recueil des antiquités...». Abordant, parmi les premiers érudits, l'archéologie sous un angle scientifique, Caylus y livrait, élaborées à partir des écrits de Pline l'Ancien et l'aide du docteur Majault, ses recettes de quatre procédés antiques supposés de peinture à la cire, technique oubliée depuis et sans rapport avec celles de la peinture à fresque et à huile. Bien que l'ouvrage de Caylus suscitât un énorme intérêt dans le milieu artistique, il fallut attendre le XIXe siècle pour que des peintres remettent en pratique cette délicate technique qui offrait l'avantage d'abolir les effets de luisance de la peinture à l'huile. Elle fut alors, jusqu'au peintre Delacroix, adoptée pour décorer maints édifices religieux.
Remise en vente de l'édition originale de 1755 avec titre de relais. Arrière-arrière-petit-fils d'Agrippa d'Aubigné et fils de la marquise de Caylus, mémorialiste de la fin du règne de Louis XIV, Anne-Claude, comte de Caylus (1692-1765), fit paraître en 1755 son mémoire sur la peinture à l'encaustique et à la cire alors qu'il venait d'initier la publication (1752/1767) de son vaste «Recueil des antiquités...». Abordant, parmi les premiers érudits, l'archéologie sous un angle scientifique, Caylus y livrait, élaborées à partir des écrits de Pline l'Ancien et l'aide du docteur Majault, ses recettes de quatre procédés antiques supposés de peinture à la cire, technique oubliée depuis et sans rapport avec celles de la peinture à fresque et à huile. Bien que l'ouvrage de Caylus suscitât un énorme intérêt dans le milieu artistique, il fallut attendre le XIXe siècle pour que des peintres remettent en pratique cette délicate technique qui offrait l'avantage d'abolir les effets de luisance de la peinture à l'huile. Elle fut alors, jusqu'au peintre Delacroix, adoptée pour décorer maints édifices religieux.
