Sélection Bibliorare
399. [VIEILH DE VARENNE (Raymond-Augustin)]. Drapeaux des bataillons de Paris. 1791 [sic]. S.l. [Paris], s.d., (1790), in-4, 60 planches gravées et finement aquarellées à la main (22 x 16 cm), découpées et contrecollées sur feuilles de papier fort postérieures, sous serpentes, manque la planche 40 (Saint-Joseph), demi-chagrin cerise, dos lisse cloisonné et orné en long de guirlandes et symboles révolutionnaires (rel. des années 1840).
Estimation :
2 000 - 3 000 EUR
Description
399. [VIEILH DE VARENNE (Raymond-Augustin)]. Drapeaux des bataillons de Paris. 1791 [sic]. S.l. [Paris], s.d., (1790), in-4, 60 planches gravées et finement aquarellées à la main (22 x 16 cm), découpées et contrecollées sur feuilles de papier fort postérieures, sous serpentes, manque la planche 40 (Saint-Joseph), demi-chagrin cerise, dos lisse cloisonné et orné en long de guirlandes et symboles révolutionnaires (rel. des années 1840).
Recueil de planches complet, de la plus grande rareté.
Les planches en couleurs, toutes numérotées selon les divisions de Paris primitivement adoptées, représentent les drapeaux, chacun soutenu par un Garde nationale également colorié, dont l'attitude et la physionomie varient également à chaque fois. Il faut souligner, outre l'exceptionnelle fraîcheur et netteté des coloris, l'extrême diversité des symboles adoptés par les Parisiens en ce moment fugace : abondent les emblèmes monarchiques (couronnes, fleurs de lis, bustes de Louis XVI), voire religieux (contrairement à l'image éculée, Paris demeure une cité très catholique), en même temps que patriotiques (coqs, vaisseaux de guerre) et proprement révolutionnaires (bonnets phrygiens, faisceaux, bastilles),.C
Comme on le souligne souvent, ces recueils demeurent les seuls témoignages qui nous soient parvenus de ces drapeaux, lesquels ont été détruits en application d'une loi du 27 août 1792, en raison des symboles monarchiques qu'ils contenaient.
Recueil de planches complet, de la plus grande rareté.
Les planches en couleurs, toutes numérotées selon les divisions de Paris primitivement adoptées, représentent les drapeaux, chacun soutenu par un Garde nationale également colorié, dont l'attitude et la physionomie varient également à chaque fois. Il faut souligner, outre l'exceptionnelle fraîcheur et netteté des coloris, l'extrême diversité des symboles adoptés par les Parisiens en ce moment fugace : abondent les emblèmes monarchiques (couronnes, fleurs de lis, bustes de Louis XVI), voire religieux (contrairement à l'image éculée, Paris demeure une cité très catholique), en même temps que patriotiques (coqs, vaisseaux de guerre) et proprement révolutionnaires (bonnets phrygiens, faisceaux, bastilles),.C
Comme on le souligne souvent, ces recueils demeurent les seuls témoignages qui nous soient parvenus de ces drapeaux, lesquels ont été détruits en application d'une loi du 27 août 1792, en raison des symboles monarchiques qu'ils contenaient.
