Lot n° 246

TASCHER DE LA PAGERIE, Robert, baron (1740-1806), lieutenant de vaisseau, commandant les ports et rades de la Martinique, oncle de Joséphine. L.A.S. à la future Impératrice Joséphine " ma très chère nièce ". Au Vauclin [Martinique], 15 octobre 1802. 3 pp. in-4.

Estimation : 400 - 600 EUR
Description
TASCHER DE LA PAGERIE, Robert, baron (1740-1806), lieutenant de vaisseau, commandant les ports et rades de la Martinique, oncle de Joséphine. L.A.S. à la future Impératrice Joséphine " ma très chère nièce ". Au Vauclin [Martinique], 15 octobre 1802. 3 pp. in-4.
Il annonce à Joséphine que son fils Louis [dit Fanfan (1787-1861)] va lui être présenté par l'abbé Noguès et M. Gallet de Saint-Aurin. " Le premier est un des exilés de Cayenne que le premier Consul a fait appeler en France et que la providence a conduit icy par un miracle, d'après l'état de délabrement où se trouvait leur bâtiment en partant de Cayenne. Le hasard les a favorisés, et ils ont été accueillis dans notre pays. Mr l'abbé Noguès a passé neuf mois avec votre cher oncle, qui lui a fait connaître votre tendre mère. Ainsi il sera à même de répondre à toutes les questions que vous lui ferez sur nos santés ". Il espère qu'elle lui donnera quelques dédommagements et qu'il saura être le mentor de son fils. Il fait ensuite l'éloge de Gallet de St Aurin, qu'elle connaît, qui est conseiller au Conseil Supérieur de la Martinique. " Il a été député de l'assemblée coloniale et à la conquête de l'île, il fut un des membres du Conseil privé du Gouvernement [] ". Il doit quitter l'île sur le vaisseau le Berwick pour rendre compte de sa conduite au gouvernement. " Tout autre que lui aurait été effrayé d'un pareil ordre, mais fort de sa confiance, il part avec cette témérité que l'homme qui n'a rien à se reprocher ne doit rien craindre, surtout lorsqu'il doit se rendre devant Bonaparte [] ". Il espère qu'elle fera le nécessaire pour " rendre justice à ce colon, si aimé, si chéri parmi nous. Il avait une habitation à la trinité espagnole []. Il intéresse si fort la colonie que toute la famille doit vous écrire en sa faveur. J'en écris aussi au Premier Consul. Vous connaissez le caractère intègre de votre cher oncle, il n'a pas changé [] ".
Partager