Lot n° 23

BAUDELAIRE Charles (1821-1867) — Lettre autographe signée adressée à [Bernard-Adolphe GRANIER DE CASSAGNAC] «22 rue d'Amsterdam» [Hôtel de Dieppe, Paris], 3 novembre 1863. — 1 page in-8 à l'encre brune sur papier de deuil. Lettre...

Estimation : 1200 - 1500
Adjudication : 3 380 €
Description
autographe signée de Baudelaire au directeur du journal Le Pays [Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac].
«[...] Je n'ai nullement l'intention de vous le retirer. Mais j'en ai un besoin absolu, parce que dans deux ou trois jours, je pars pour Bruxelles, cet ouvrage doit être l'objet d'une lecture publique. Or, je n'en ai pas de double. Cela s'appelle Peintres de Moeurs - M. Constantin G. Ce sont des placards d'imprimerie collés sur du vélin bleu».

Charles Baudelaire eut une influence capitale sur Constantin Guys qu'il présente comme le peintre de la vie moderne. Claude Pichois précise que cette lecture publique n'était qu'un prétexte, Baudelaire réclamait son manuscrit pour le donner ailleurs, il sera en effet publié quelques jours après cette lettre dans le Figaro sous le titre «Le Peintre de la vie moderne».

Signed autograph letter addressed to [Bernard-Adolphe GRANIER DE CASSAGNAC] "22 rue d'Amsterdam" [Hôtel de Dieppe, Paris], November 3, 1863. 1 page in-8 in brown ink on mourning paper. Signed autograph letter from Baudelaire to the director of the newspaper Le Pays [Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac]. "[...] I have no intention of taking it away from you. But I have an absolute need for it, because in two or three days, I am leaving for Brussels, this work must be the object of a public reading. I do not have a copy of it. It's called Peintres de Moeurs - M. Constantin G. It's a set of printing cupboards stuck on blue vellum". Charles Baudelaire had a major influence on Constantin Guys, whom he presents as the painter of modern life. Claude Pichois specifies that this public reading was only a pretext, Baudelaire was asking for his manuscript to give it elsewhere, it will indeed be published a few days after this letter in the Figaro under the title "The Painter of Modern Life".
Partager