Lot n° 23

MARIE-LOUISE (Impératrice) et autour — – Ensemble de 11 pièces montées sur onglets (sauf deux) dans un volume grand in-4 de demi-percaline verte à la bradel (reliure moderne).

Estimation : 400 - 500 €
Description
Marie-Louise (impératrice). Billet autographe, en français. S.l.n.d. « Une lettre qui m'est survenue m'empêche de vous voir à 11 heures, mais si vous voulez, je serai seule à quatre heures, jusqu'à cinq pour notre travail. J'espère vous voir avant à déjeuner. » (3 lignes 1/4 sur une p. in-12, déchirure marginale due à l'ouverture sans atteinte au texte). — [Marie-Louise (impératrice)] : portrait gravé sur cuivre par Auguste Boucher-Desnoyers d'après une miniature de Bernhard von Guerard. [Vers 1810]. Bausset (Louis-François-Joseph de). Lettre autographe au baron de Levas, Émilien de Jessé. 1811. Il lui parle entre autres du poids de sa charge en raison d'une maladie de son supérieur le premier préfet du Palais Jean-Baptiste Charles Legendre de Luçay et du fait qu'il a dû également s'occuper du service du grand-duc de Wurtzbourg lors du séjour de celui-ci à Paris. — Bausset (Louis-François-Joseph de). Pièce autographe intitulée « Liste générale des personnages habitant Vienne pendant le Congrès ». [1814 ou 1815]. État nominatif des princes, princesses et dignitaires de la Cour autrichienne. — Bausset (Louis-François-Joseph de). Pièce autographe. [1815 ou 1816]. Réponses dictées par Marie-Louise en qualité de duchesse de Parme à des questions de ses services concernant le règlement intérieur de ses palais. Par exemple : « 5° Le maréchal [Decio] Sanviti doit-il permettre que des personnes entrent au service des palais, jardins, parcs, &a, d'après d'autres nominations que celles de son excellence ? – [Réponse :] Non. À moins d'un ordre de S.M. l'impératrice. » — Lettres de Ferdinando Marescalchi (septembre 1815) et du landgrave Fürstenberg (1816, évoquant Marie-Louise). — Azaïs (Jacques). 2 lettres autographes signées de l'avocat et historien. 1827. Éloges des Mémoires anecodtiques de son correspondant, et demande d'intervention en faveur de son fils le futur érudit Gabriel Azaïs pour lui obtenir un poste de magistrat. — Etc. Proche serviteur de Marie-Louise, Louis-François-Joseph de Bausset (1770-1835) était issu d'une famille noble fixée à Béziers, comptant des officiers et des prélats, et portait le titre de marquis. Par ailleurs littérateur et membre de l'Académie de Lyon, il fut nommé préfet du palais des Tuileries en février 1805, puis grand-maître de la Maison de Marie-Louise. Il suivit celle-ci à Vienne en 1814, contribua à l'organisation du Palais à Parme en 1815, mais fut renvoyé en 1816 sur ordre de l'empereur d'Autriche qui craignait toute influence française sur sa famille. Le marquis de Bausset, que Napoléon fit baron d'Empire en 1810, publia en 1827-1929, des Mémoires anecdotiques sur l'intérieur du Palais [...] pour servir à l'histoire de Napoléon qui rencontrèrent un grand succès, mais qui, en fait remaniés par des « teinturiers » dont Honoré de Balzac, sont sujets à caution. Provenance : Lucien-Graux (cuir ex-libris, n° 131 de la 7e partie de la vente aux enchères de sa bibliothèque, Drouot, 18 juin 1958, n° 131, où il comportait alors 16 pièces au total).
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