Lot n° 161

MIRBEAU (Octave) — 7 lettres, soit 6 autographes signées et une signée avec 5 mots autographes.

Estimation : 400 - 500 €
Description

Au peintre Jean-François Raffaëlli. S.d. « ... Vous savez que mon cœur va vers vous et que ma pensée, souvent vous accompagne... » — À un « cher confrère et ami ». 2 lettres. 24 juin 1907 [et 3 mai 1908, d'après une note au crayon postérieure d'une autre main]. Concernant son différend avec la Comédie-Française au sujet de sa pièce Le Foyer qui attaquait le clergé et la République. Il s'ensuivrait un procès au terme duquel ce théâtre serait tenu d'accepter la pièce. — À un critique. 25 novembre 1907. Belle lettre sur la critique littéraire en général et sur celle sans complaisance de son correspondant sur son roman La 628-E8, au cœur d'une polémique en raison d'un chapitre sur la mort de Balzac. — À Robert de Flers. 1911. Il dément tout ce qu'a écrit le journaliste Émile Deflin dans Comœdia (« Une visite à Octave Mirbeau », le 16 novembre) après une visite de celui-ci à son domicile : « ... La vérité est qu'il ne faudrait jamais recevoir un reporter : on ne sait pas ce qu'ils peuvent vous faire dire et le trouble qu'ils apportent toujours dans votre vie !... » — À un « cher Monsieur et ami ». S.d. « Vous m'avez donné une grande joie, la plus grande que puisse ressentir un artiste : celle d'être compris et aimé. Et c'est de cela, plus que de vos éloges, que je vous remercie, avec toute mon émotion... » — À un « cher Monsieur ». S.d. Billet de rendez-vous (trous de classeur). — Joint, 2 pièces. Soit : Mirbeau (Octave). Manuscrit intitulé « Cocher de maître » (6 pp. 1/2 in-folio), copie apprêtée pour l'impression de cette nouvelle originellement parue en 1889 dans le recueil collectif Types de Paris, et provenant des papiers de Jean-François Raffaëlli, qui a illustré l'édition originale de ce recueil. — Mirbeau (Octave)]. – Pièce signée par une centaine de personnes. Liste d'émargement d'une réunion organisée le 29 octobre 1882 en protestation contre l'article publié par Octave Mirbeau le 26 octobre 1882 dans Le Figaro (« Le Comédien »), diatribe virulente contre cette profession à qui, selon lui, un public décadent offre des lauriers alors qu'elle consiste seulement à dire le texte des auteurs.

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