Lot n° 75

HUSSON (Claude-Robert) — La Parfaite oraison, ou la vraie manière de méditer et de prier avec fruit.

Estimation : 1000 - 1200 €
Adjudication : 4 500 €
Description
Nancy, Pierre Antoine, 1763. In-8, maroquin vert, filets et roulette dorés, armoiries au centre du premier plat, chiffre CE couronné sur le second, dos lisse orné, dentelle intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque).Édition originale, publiée à Nancy.
Elle est dédiée à Claire-Élisabeth de Choiseul, dont les armes gravées sur bois figurent en tête de l'épître dédicatoire.
Claude-Robert Husson, cordelier à Nancy, avait été provincial d'Île-de-France et définiteur général de l'ordre franciscain. Il a également publié un Éloge historique de Callot en 1766.
Précieux exemplaire en maroquin vert aux armes et au chiffre de la dédicataire, Claire-Élisabeth de Choiseul-Beaupré (1720-1801), dernière abbesse de l’abbaye bénédictine de Sainte-Glossinde de Metz de 1761 à 1792.
Fille du marquis de Choiseul, elle avait été élève de la Maison royale de Saint-Cyr avant de prendre les ordres à Sainte-Glossinde, qu'elle quitta seulement de 1755 à 1761 pour être prieure perpétuelle à l'abbaye de Charenton dans le Berry. En 1792, elle fut expulsée avec ses moniales par les révolutionnaires et l'abbatiale transformée en dépôt. Celle-ci fut rendue au culte en 1802 et demeure, depuis cette date, le siège de l’évêché de Metz.
L'exemplaire a appartenu à Madame de Saillÿ, religieuse de l'abbaye bénédictine de Saint-Eustase de Vergaville en Moselle, avec ex-libris manuscrit sur le titre, suivi de cet ex-dono : elle en a fait cadot [sic] à sa niece de Saillÿ l'ainée. Une garde comporte un ex-dono manuscrit signé Delphine Benois, daté 1832.
La Parfaite oraison est le seul aux armes de Claire-Élisabeth de Choiseul-Beaupré connu d'Olivier, qui cite et reproduit les fers de l'exemplaire de Jules Florange (1863-1937), numismate, historien et archéologue de Sierck, en Moselle.
De la bibliothèque Penard y Fernandez (1960, n°32), avec ex-libris et estampille au bas du titre.
Très discrètes restaurations sur un mors et une pointe de coin.
OHR, 814, fers 1 et 2.
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