Lot n° 18

BERLIOZ Hector (1803 - 1869)L.A.S. «H. Berlioz», 6 septembre 1854, à Amédée MÉREAUX ; 2 pages in-8. Belle lettre sur la musique. Il le remercie pour son savant et bienveillant article [dans le Journal de Rouen, sur l'échec de Berlioz à...

Estimation : 1500 - 2000
Adjudication : Invendu
Description
l'Institut] : «Vous me comblez. Combien de gens disent ce que vous avez dit dans votre feuilleton sur l'Institut, qui auraient déjà dû l'écrire mais s'en gardent bien. Il ne faut pas se chagriner pour cela plus que pour aucune autre absurdité ; la musique, chez nous, est un art toléré ; on la bouscule, on la frappe, on lui crache au visage, et on prétend la bien traiter... Heureusement nous sommes un certain nombre de musiciens résignés, qui l'aimons d'autant plus qu'elle est plus malheureuse, et qui lui portons un respect d'autant plus profond qu'elle est plus outragée». Puis il fait allusion à L'Enfance du Christ dont Méreaux prépare la partition piano-chant : «Où en est notre Songe ?». Il part pour un petit voyage dans le Midi. «On attend ma partition à Weimar pour la traduction allemande ; celle de l'Arrivée à Saïs est déjà terminée»... Correspondance, t. VIII, p. 395 (n° 1787bis).
BERLIOZ Hector (1803 - 1869)L.A.S. «H. Berlioz», 6 septembre 1854, à Amédée MÉREAUX ; 2 pages in-8. Belle lettre sur la musique. Il le remercie pour son savant et bienveillant article [dans le Journal de Rouen, sur l'échec de Berlioz à l'Institut] : «Vous me comblez. Combien de gens disent ce que vous avez dit dans votre feuilleton sur l'Institut, qui auraient déjà dû l'écrire mais s'en gardent bien. Il ne faut pas se chagriner pour cela plus que pour aucune autre absurdité ; la musique, chez nous, est un art toléré ; on la bouscule, on la frappe, on lui crache au visage, et on prétend la bien traiter... Heureusement nous sommes un certain nombre de musiciens résignés, qui l'aimons d'autant plus qu'elle est plus malheureuse, et qui lui portons un respect d'autant plus profond qu'elle est plus outragée». Puis il fait allusion à L'Enfance du Christ dont Méreaux prépare la partition piano-chant : «Où en est notre Songe ?». Il part pour un petit voyage dans le Midi. «On attend ma partition à Weimar pour la traduction allemande ; celle de l'Arrivée à Saïs est déjà terminée»... Correspondance, t. VIII, p. 395 (n° 1787bis).
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