Lot n° 19

TOULOUSE LAUTREC / Yvette GUILBERT. — Yvette Guilbert. A serie of nine lithographs by Henri de Toulouse Lautrec with a critical essay by Maurice Joyant and a reminiscence of Lautrec by Mme Yvette Guilbert » — London, Ernest Brown and Phillips....

Estimation : 6000 - 8000
Description
— Westminster Press London. — The Leicester Galleries. — Leicester square 1930. — Grand in folio en feuilles sous portefeuille à lacets pleine toile bleue marine recouvert d’un papier cuve couleurs.
Titre sur papier contrecollé au premier plat. Complet du feuillet de présentation de Maurice Joyant, du texte de souvenirs d’Yvette Guilbert et du feuillet de table des planches . Large signature autographe d’Yvette Guilbert à la justification de tirage. Complet des 9 lithographies montées sur papier couleur. Impression sanguine de diverses couleurs à grandes marges. Double monogramme de Toulouse Lautrec dans la planche et en rouge dans les marges. Timbre sec de l’éditeur sur chaque planche dans le coin inférieur droit. Texte en français.

Tirage limité à 82 exemplaires dont 75 destinés à la vente. L’exemplaire présenté est le n° 53. Les pierre lithographiques ayant servies aux épreuves ont été offertes au musée d’Albi.

Très légers points d’usure en bordure gauche du premier plat du premier portefeuille (infime manque de papier).

Seconde édition anglaise après celle de 1898. Edition rare au tirage confidentiel et recherchée pour ses lithographies couleurs.

« Le premier dessin, que Lautrec fit de moi, lui fut inspiré au Moulin Rouge pendant que j’y chantais en 1892 des couplets parodiant « une anglaise » de l’époque, telle qu’on la rencontrait alors dans les rues de Paris….Le long parapluie en main se balançait avec énergie selon le rythme de la marche ! Lautrec s’amusait fort de mon costume, de ma coiffure « anglaise » et ne cessait de siffler l’air des couplets de « Miss Valérie ».
Un jour j’osais lui dire.
« Mais, Lautrec, si bouffonne que je sois, dans cette folle chanson, je n’ai point du tout, le visage que vous me faites ?Je ne pose pas à la jolie femme, mais je ne suis pas comme ça… »
« Mais si, mais si » répliqua Lautrec « Vous disparaissez devant la caricature que vous faites ; et m’apparait seule, la marionnette que vous créez… »
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