Description
metteur en scène et directeur de théâtre), Jacques Porel (fils de Réjane et écrivain, ami de Marcel Proust), Pierre Bertin (metteur en scène), Claude Autant-Lara (réalisateur), Henri Duvernois (écrivain, scénariste et dramaturge), Paul Reboux (écrivain). Environ 60 lettres a. s.
- Portrait photographique de Tristan Bernard, avec envoi a. s. : "À mon petit Léon".
- Paul Porel, à Mme Fanny Deutsch - 1907-1917 : 2 cartes de visite et 9 lettres et billets dont : une lettre de condoléance - 14 février 1916 : "Réjane, à qui le médecin défend en ce moment de jouer et de faire répéter et qui a une pièce sur le grill, m'a demandé d'en faire la mise en scène". - 24 juillet 1917 : "Voulez-vous me faire le grand plaisir, chère amie, de venir à la répétition générale de ma Revue, samedi, au Vaudeville, à 2h. Vous serez dans ma loge avec Réjane et mon fils, c'est-à-dire en bonne compagnie". -
- Réjane, à Mme Fanny Deutsch - 4 lettres et billets, dont une lettre de remerciement pour un généreux envoi, sans doute pour une œuvre de charité.
- Réjane, à Léon Deutsch, LAS : "Mon cher petit, merci pour votre affectueuse lettre, je suis en effet bien éprouvée, mais qui ne l'est pas en ce moment. Germaine a vu votre mère l'autre jour elle allait bien. Jacques s'est marié… "
- Pierre Bertin, à Mme Deutsch (Fanny ou Simone) - 20 lettres, billets et cartes : lettre de remerciement sur papier à en-tête du Théâtre de l'Odéon - 3 mars 1918 : "Je vais à l'instant même écrire à Léon. Sa situation présente ne me semble pas mauvaise. Elle doit vous rassurer. Pensez donc ! s'il était du côté de Verdun, serait-il par hasard versé dans les ravitaillements". - "Je tiendrai particulièrement, en vous annonçant de vive voix mon très prochain mariage, à répondre à certains discours rapportés à moi par Monsieur Autant et qui me visent (...). Ah comme vous m'attristerez si vous ne partagez pas le bonheur que je me construis définitivement. Certaines phrases de vous m'ont fait une profonde peine. " - "Qu'a dit Leon ? Pouvons-nous espérer que cette offensive de tous les alliés avancera notre plaisir de le revoir parmi nous ? Pour moi, je le crois, mais que d'horreurs et de sang versé !".
- Claude Autant-Lara, à Léon Deutsch : 4 lettres écrites en pleine guerre : "Nous venons une vie invraisemblable, nous ne pensons plus qu'à dormir dès que nous avons un instant à nous, inutile de penser à lire, à peindre ou à faire quoi que ce soit d'intéressant. Et quand un moment de lucidité vous permet de réaliser le chemin que l'on a fait en arrière, il vous prend un réel désespoir qui démoralise".
- Jean des Vallières, à Léon Deutsch : 3 lettres, 1945 et 1951. "23 juillet 1945 : Je vous ai parlé comme toujours à cœur ouvert. Vous vous êtes fait une idée sûrement de la façon dont je concevais alors mon devoir, de mes sentiments, de mon attitude notamment à l'égard des Israélites. J'ai mon honneur à défendre et les biens de mes enfants. J'ai conscience d'avoir toujours agi loyalement, en sauvant le plus grand nombre de Français possible. Je n'aurais pas été emprisonné moi-même par les Allemands, s'il en avait été autrement".
- Henri Duvernois, à Léon Deutsch : 7 lettres, billets et cartes : "C'est par Lucien Descaves et sa femme que nous venons d'apprendre que vous avez eu".
- Paul Reboux à son ami Léon Deutsch : 5 lettres manuscrites ; 3 lettres tapuscrites signées (1947-1961) ; 4 lettres d'Oran, 1946 : "Pour moi, je reste africain. La vie tourmentée de Paris ne me tente guère. Ces journaux sans papier et sans rédacteurs…"... Il évoque ses nombreux travaux en cours, ses souvenirs des dîners chez Tante Fanny…
On joint 3 ouvrages de Paul Reboux avec envoi à Madame Fanny Deutsch :
REBOUX (Paul). La petite Papacoda, roman napolitain. Paris, Ernest Flammarion, (1923). In-12, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné, à toutes marges, couvertures conservées (Rel. ép.)
Nouvelle édition (l'originale parut en 1911).
Un des 30 exemplaires hors commerce. Celui-ci, n° 8 imprimé spécialement pour Madame Fanny Deutsch, porte un affectueux envoi.
Reliure frottée, mors fendillés.
REBOUX (Paul). Les drapeaux. Paris, Ernest Flammarion, (1925). In-12, bradel cartonnage papier marbré doré, tête dorée, couv. et dos conservés (Rel. ép.).
Édition originale.
Envoi a. s. : " à Léon Deutsch, à Tante Fanny, leur bon parent Paul Reboux".
REBOUX (Paul) et Mme X… Trente-deux poèmes d'amour. Paris, G. Crès et Cie, 1923. In-8 étroit, broché.
Charmantes vigenttes gravées à l'eau-forte par Sylvain Sauvage.
Un des 750 exemplaires sur vélin de Rives, celui-ci enrichi d'un long envoi a. s. à Fanny Deutsch.
Couverture tachée, insolée.
Provenance : Michèle Bernadac Lévy-Bram (nièce de Simone Deutsch Lévy-Bram, épouse de Léon Deutsch).