Lot n° 622

HUGO Victor (1802-1885). L.A.S. « Victor Hugo », Paris 9 juillet 1844, à son éditeur DURIEZ « gérant de la Société pour l’exploitation des œuvres de Victor Hugo » ; 3 pages in-8, adresse. Mise au point avec ses éditeurs. [Le 25 octobre...

Estimation : 700 - 800
Adjudication : 550 €
Description
1838, Hugo avait cédé, pour dix ans, la propriété de son œuvre jusqu’ici publiée, c’est-à-dire 22 volumes à quoi s’ajoutent deux ouvrages inédits, le tout accompagné d’un droit d’option pour les livres futurs. En contrepartie, il reçut 300 000 francs dont 180 000 versés au comptant, le solde couvrant quatre annuités successives payables à partir de 1840. La société se composait de Delloye (éditeur), Duriez (gérant), Cornuau (marchand de papier), Gaillard et Rampin (banquiers). Duriez & Cie édita, de 1843 à 1845, Han d’Islande, Lucrèce Borgia, Odes et ballades, et Le Rhin.] « Nous sommes d’accord sur tous les points ; je dois seulement vous faire observer que je n’ai point pris l’engagement formel de fournir un volume d’au moins vingt-cinq feuilles, je ne me suis engagé à rien au delà de ce que le traité stipule, mais j’ai dit, et M. Gaillard s’en souviendra, que je ferais tout ce qui dépendrait de moi pour fournir la matière de vingt cinq feuilles à la réimpression que vous préparez, sans m’y engager, mais avec le désir et la résolution de vous satisfaire en cela. Quant à la préface, ce ne peut être qu’un avertissement fort court des éditeurs […] Quant au paragraphe 7 de votre lettre, je crois devoir vous faire remarquer, mais ce n’est qu’une affaire de rédaction, que j’entends bien, comme il a été dit entre nous dans notre conversation du 6 juillet, réserver mon droit plein et entier de publier sous quelque forme qui me conviendrait ceux de mes ouvrages que vous n’auriez point acceptés. Il est entendu également que je vous vends le volume actuel, comme tous ceux que vous possédez déjà, pour le temps d’exploitation qui vous appartient et qui reste à couvrir en vertu de notre traité du 31 juillet 1839, le dit volume devant rentrer dans ma propriété en même temps que mes autres ouvrages »
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