Lot n° 818

FRÉRON Stanislas-Louis-Marie (1754-1802) journaliste, conventionnel (Paris), chargé de missions dans le Midi où il se signala par de sanglantes répressions. L.A.S. « Fréron », signée aussi par Paul BARRAS, Riez (Basses-Alpes) 27 mai 1793, au...

Estimation : 400 - 500
Adjudication : 1 000 €
Description
député Joseph-François LAIGNELOT ; 1 page grand in-fol., adresse écrite par Barras. Barras et Fréron en mission dans le Midi. Ils adressent à Laignelot un paquet à remettre en personne au président de la Convention nationale. « Il se peut que nous soyions dénoncés. Nous avons couru risque de la vie. Pénètres-toi de la lecture des pièces, pour nous défendre avec vigueur, si on ose nous attaquer »… Ils soupçonnent que leurs précédentes lettres à la Convention, adressées aux Montagnards D’Herbez-Latour et Ricord, ont été interceptées à Aix. « Les choses vont mal à Marseille. Je t’en écrirai plus amplement au prochain courrier. Nos santés sont fort alterées par une fatigue extrême dans les montagnes et dans les neiges, depuis 2 mois. Nous allons à Toulon Barras et moi nous reposer quelques jours, et nous concerter avec Beauvais de Paris, Pierre Bayle [Baille], Roubaud et Despinassy, sur les moyens de sauver la Republique. Adieu, mille choses pleines d’amitié à PANIS, à DAVID, à MARAT, à ROBESPIERRE, à DANTON, à AUDOUIN, à tous nos amis, les vrais defenseurs du peuple, malgré les calomnies. N’a t’on pas fait courir ici et partout le bruit que j’etois le beau-frère de Marat, pour me décrier ? »…
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