Lot n° 100

GENEVOIX (Maurice). Forêt voisine. Paris : Ernest Flammarion, [1933]. — In-12, 192 x 175 : (1 f. blanc), 282 pp., (2 ff.), couverture imprimée. Broché, chemise à dois de toile verte et étui cartonné postérieurs. Thiébaud, 453. Seconde...

Estimation : 500 - 700
Adjudication : 758 €
Description
édition, après celle de 1931, de ce roman de Maurice Genevoix, consacré en grande partie à la conservation de l’habitat et des espèces animales, et dans lequel 4 chapitres sont consacrés à la chasse (IX à XII). Un des 10 premiers exemplaires numérotés sur papier de Hollande, enrichi de 25 aquarelles originales du peintre Maurice ASSELIN (1882-1947). Ces 25 aquarelles ont été réalisées dans les marges, épousant parfois le texte. L’artiste s’est identifié sur le faux titre, indiquant : « Dessins et aquarelles Maurice Asselin. » Selon le Bénézit, « les cours du peintre académique Cormon l’ont sans doute moins influencé que sa découverte, au Musée du Luxembourg, des peintres impressionnistes. Si selon André Salmon : “Claude Monet sauve Asselin des jus et des bitumes, Cézanne, plus profond, l’incite à la construction et le confirme dans son ambition d’un art qui serait à la fois le plus vivant et le plus classique”. Encore faut-il être prudent dans la détermination de ses influences alors que pour Asselin lui-même : “L’art n’est qu’instinct et passion et jaillit de l’amour émerveillé de la vie.” C’est bien en restant proche de la vie qu’il peint des scènes intimistes, chaleureuses, faisant les portraits des membres de sa famille, plus particulièrement de sa femme et de ses amis. C’est avec émotion qu’il rend des paysages surtout lorsqu’il s’agit d’aquarelles aux traits rapides et lumineux. Si la Bretagne lui a inspiré des thèmes de paysages marins, ses fréquents séjours en Angleterre, à Londres, lui ont surtout permis de prendre contact, comme à Paris, avec les milieux littéraires. Il est aussi peintre de nus et de natures mortes. Il a illustré, entre autres, : Rien qu’une femme, de Francis Carco ; Mort de quelqu’un, de Jules Romain et la Rapsodie foraine, tirée des Amours jaunes de Tristan Cornière » (Bénézit, I, p. 506). Joint 2 pages autographes de l’artiste, donnant notamment la liste des pages où se trouvent les aquarelles. Il a oublié celles figurant aux pages 34 et 134. Exemplaire très bien conservé malgré quelques piqures.
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