Lot n° 120

MÉLIÈS Georges (1861-1938) L.A.S. « G. Méliès », Orly 10 février 1933, à M. Golandin ; 3 pages in-8. Sur le sort de sa boutique de jouets dans la gare Montparnasse, dont il avait confié la gérance à un certain Lancelevée. Méliès évoque...

Estimation : 1000 - 1500
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Description
sa démarche au bureau du contentieux de la Compagnie des chemins de fer, et la proposition de passer le bail au nom de Lancelevée, sans avoir obtenu de réponse. « Depuis, je suis allé maintes fois à Paris, et invariablement j'ai trouvé, à la Gare Montparnasse, la boutique fermée [...] Le marchand de tabac qui fait face à cette boutique m'a dit qu'il en était presque toujours ainsi, et que, à chaque instant, on vient lui demander ce qu'est devenu le marchand de jouets, et si lui-même n'en vend pas. Évidemment, un semblable état des choses ne pourra durer bien longtemps, et je redoute, à chaque instant, un ordre de fermeture définitive de la Cie, car les magasins doivent être ouverts, sauf rares cas exceptionnels. Alors je ne vois qu'un moyen d'en sortir (si Mr Lancelevée ne veut pas ou ne peut pas continuer), ce serait de trouver un nouvel acquéreur, le plus tôt possible, et [...] on rembourserait à Mr Lancelevée, sur le prix de vente ce qui lui sera dû, déduction faite des marchandises que je lui ai laissées, et des mensualités qu'il ne m'a pas payées. Il faut, à tout prix, sortir de la situation actuelle »... Il ajoute en post-scriptum : « Le magasin a été fermé même la veille du Jour de l'An, et le jour de l'an même, 2 des meilleurs jours de recette. C'est réellement insensé ». On joint une enveloppe adressée à Méliès par le service du contentieux de la Compagnie des Chemins de fer de l'État (14 février 1933).
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