SEGUY "Séance de la Commune de Paris du 15 mai 1793 l'an 2 de la Republique française". Compte-rendu aut.s. comme "secrétaire-greffier", 2 1/4 pp. sur 1 double f., in-folio, en-tête impr. "Commune de Paris", vignette "Commune de Paris" au bonnet...
Estimation :
150 / 200
Adjudication :
250 €
Description
phrygien. Bonne condition.
Concerne principalement les journalistes et députés Antoine-Joseph Gorsas et Brissot de Warville; considérés comme Girondins, ils furent tous deux guillotinés en octobre 1793. Après lecture des opinions de Gorsas et Brissot écrites au mois de septembre 1792, "le conseil arrête qu'on fera imprimer sur une colonne les louanges qu'ils ont donné aux parisiens (...) et sur une seconde colonne les calomnies dont ils n'ont cessé de les accabler depuis qu'ils n'ont plus d'intéret à les louer, que cet imprimé sera affiché sur les carefours de paris (...) un membre demande (...) qu'à la tête de la premiere colone, il soit écrit en gros caractères Le Gorsas du mois de septembre 1792 (...) le Gorsas d'aujourd'hui". Par ailleurs, on écrira aux sections de Bordeaux que Paris ne veut pas assassiner les députés de la Gironde mais bien leur opinion.
Concerne principalement les journalistes et députés Antoine-Joseph Gorsas et Brissot de Warville; considérés comme Girondins, ils furent tous deux guillotinés en octobre 1793. Après lecture des opinions de Gorsas et Brissot écrites au mois de septembre 1792, "le conseil arrête qu'on fera imprimer sur une colonne les louanges qu'ils ont donné aux parisiens (...) et sur une seconde colonne les calomnies dont ils n'ont cessé de les accabler depuis qu'ils n'ont plus d'intéret à les louer, que cet imprimé sera affiché sur les carefours de paris (...) un membre demande (...) qu'à la tête de la premiere colone, il soit écrit en gros caractères Le Gorsas du mois de septembre 1792 (...) le Gorsas d'aujourd'hui". Par ailleurs, on écrira aux sections de Bordeaux que Paris ne veut pas assassiner les députés de la Gironde mais bien leur opinion.
