Voir des vidéos sur le Livre et le manuscrit


BnF : Les 200 ans de la Société des bibliophiles françois. Pour l’amour du livre, être bibliophile aujourd’hui…

Le bicentenaire de la Société des bibliophiles françois, quelques-uns de ses membres reviennent sur son histoire, son activité éditoriale et ses collections contemporaines. Olivier Bosc, Directeur de la bibliothèque de l’Arsenal, reçoit Gabriel de Broglie, Hubert Lebaudy et Anne-Marie Springer, membres de la Société des bibliophiles françois. Pour l’amour du livre.

« Dans la Bibliothèque de Port-Royal », par Laurence Plazenet, Présidente de la Société des Amis de Port-Royal, Valérie Guittienne-Mürger et Fabien Vandermarcq, Bibliothécaires de la Société de Port-Royal.

Second confinement, nouvelles Minutes de Port-Royal! Puisque librairies et bibliothèques ont fermé, nous privant de livres, nous vous ouvrons le royaume de la Bibliothèque de Port-Royal pour une visite inédite, enregistrée à l’improviste jeudi 29 octobre. Découvrez un lieu hors de l’espace et du temps où sont conservées les collections du monastère, et bien d’autres…

Mont Saint-Michel « Cité des livres ». Réfugiés à l’abri du monastère, les copistes ne sont pas pour autant coupés du monde. Le Mont participe activement aux échanges de livres, de copistes et d’influences artistiques en usage dans les Abbayes bénédictines. Lieu de passage, il bénéficie d’influences nordiques, byzantines et carolingiennes venant de toute l’Europe. Les manuscrits contribuent à leur tour à la diffusion des mouvements de pensée et des sciences de leur temps.

Suite à son apogée au 11e siècle, le scriptorium connaît une crise pendant la première moitié du 12e siècle, période d’instabilité politique, avant de connaître un renouveau sous l’abbatiat de Robert de Torigni de 1154 à 1186. Abbé du Mont pendant 32 ans et grand bâtisseur, Robert de Torigni – souvent appelé Robert du Mont – fait construire de nouveaux bâtiments, dont deux tours, l’une étant affectée à la bibliothèque. Selon la tradition, cette bibliothèque comprendrait 140 livres, chiffre énorme à l’époque, qui vaut à l’abbaye le beau nom de « Cité des livres ».