MAETERLINCK, Maurice. Pelléas et Mélisande. Bruxelles, Paul Lacomblez, 1892.
Estimation :
3 000 / 5 000 €
Adjudication :
6 266 €
Description
In-12 (181 x 114 mm) de 158 pp. et (1) f. : maroquin janséniste aubergine, dos à quatre nerfs, coupes filetées or, doublures de maroquin bordeaux serties d’un filet or, gardes de soie brune, couvertures et dos conservés, tranches dorées (Noulhac, 1918).
Édition originale.
Le drame lyrique en cinq actes fut créé à Paris aux Bouffes-Parisiens pour une représentation unique le 17 mai 1893, sous la direction de Lugné-Poe qui interpréta le rôle de Golaud.
Dans la salle : Mallarmé, Debussy, Gide, Régnier.
Maurice Maeterlinck (1862-1949), prix Nobel en 1911, donnait au théâtre symboliste ses lettres de noblesse. La pièce fut perçue comme une rupture complète avec le théâtre traditionnel esquissant par ailleurs les formes de la modernité dramatique. Fauré, Debussy, Sibelius, Puccini, Schönberg s’inspireront du chef-d’oeuvre.
Remarquable envoi autographe signé à l’encre violette sur le faux titre :
à Paul Verlaine
au Maître
en témoignage
d’admiration
parfaite.
M. Maeterlinck
Un admirateur constant et dévoué.
La prégnance du rythme verlainien exercée sur l’oeuvre du jeune poète belge fut telle que Gustave Kahn, à propos de Serres chaudes, lui en fit reproche dans La Vogue (août 1889). Lui-même en convenait. Par la suite, il eut tendance à minimiser l’intérêt de son premier recueil, le réduisant à un amalgame de Verlaine, Rimbaud et Laforgue.
Il avait contribué à renflouer Verlaine lors d’une représentation à son bénéfice de Les Uns et les Autres – une des rares tentatives théâtrales du poète. Il y adjoignit sa propre pièce en un acte L’Intruse : premier essai véritablement symboliste. En 1893, Maeterlinck fut de ceux qui accueillirent le Maître en Belgique pour une tournée de conférences rémunérées. De même, il assista à ses
obsèques en 1896.
Plaisant exemplaire en maroquin doublé de Henri Noulhac.
Ex-libris du baron Louis de Sadeleer, président de la Société royale des bibliophiles de Belgique.
Dos reteinté.
Édition originale.
Le drame lyrique en cinq actes fut créé à Paris aux Bouffes-Parisiens pour une représentation unique le 17 mai 1893, sous la direction de Lugné-Poe qui interpréta le rôle de Golaud.
Dans la salle : Mallarmé, Debussy, Gide, Régnier.
Maurice Maeterlinck (1862-1949), prix Nobel en 1911, donnait au théâtre symboliste ses lettres de noblesse. La pièce fut perçue comme une rupture complète avec le théâtre traditionnel esquissant par ailleurs les formes de la modernité dramatique. Fauré, Debussy, Sibelius, Puccini, Schönberg s’inspireront du chef-d’oeuvre.
Remarquable envoi autographe signé à l’encre violette sur le faux titre :
à Paul Verlaine
au Maître
en témoignage
d’admiration
parfaite.
M. Maeterlinck
Un admirateur constant et dévoué.
La prégnance du rythme verlainien exercée sur l’oeuvre du jeune poète belge fut telle que Gustave Kahn, à propos de Serres chaudes, lui en fit reproche dans La Vogue (août 1889). Lui-même en convenait. Par la suite, il eut tendance à minimiser l’intérêt de son premier recueil, le réduisant à un amalgame de Verlaine, Rimbaud et Laforgue.
Il avait contribué à renflouer Verlaine lors d’une représentation à son bénéfice de Les Uns et les Autres – une des rares tentatives théâtrales du poète. Il y adjoignit sa propre pièce en un acte L’Intruse : premier essai véritablement symboliste. En 1893, Maeterlinck fut de ceux qui accueillirent le Maître en Belgique pour une tournée de conférences rémunérées. De même, il assista à ses
obsèques en 1896.
Plaisant exemplaire en maroquin doublé de Henri Noulhac.
Ex-libris du baron Louis de Sadeleer, président de la Société royale des bibliophiles de Belgique.
Dos reteinté.
